L’Organisation Ouest Africaine de la Santé, l’OOAS, institution spécialisée de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en charge des questions de santé a célébré ce 09 juillet son 31ème anniversaire. A cette occasion, son actuel directeur a adressé un message à toute la communauté africaine.
Le directeur a passé au peigne fin quelques réalisations de son institution depuis sa création par les chefs d’Etat de la CEDEAO. Aujourd’hui, l’OOAS coordonne les actions de prévention et même de riposte contre des maladies au sein de la sous-région ouest-africaine. Elle s’occupe surtout des questions de santé en travaillant sur la mutualisation des forces pour le bien de cette communauté riche d’au moins 300 millions de personnes.
Les réalisations évoquées par le directeur sont de plusieurs ordres. Cependant, on retient principalement certaines dont la création du Centre régional de surveillance et de contrôle des maladies de la CEDEAO, dont le siège se trouve à Abuja au Nigeria ; la formation et le perfectionnement de plus de 1000 personnels de santé dans le cadre du renforcement des capacités.
On ajoute à cette liste, l’harmonisation des politiques pharmaceutiques à travers l’ensemble de la région ; l’amélioration de la sécurité de la chaîne d’approvisionnement en médicaments et vaccins ; la création d’un réseau d’institutions nationales de coordination pour la surveillance des maladies et la réponse en situation d’urgence aux épidémies. Il ne faudra pas passer sous silence la mise en place d’un réseau de laboratoires régionaux de référence et la publication d’un document stratégique sur les partenariats public-privé (PPP) en matière de santé dans l’espace CEDEAO.
Pour « les années à venir, il nous faudra veiller à ce que nos actions et interventions aient un impact visible sur les populations, en particulier dans les domaines thématiques tels que la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent, la prévention et le contrôle des maladies transmissibles et non-transmissibles, l’accès aux médicaments et aux vaccins de très bonne qualité, la promotion des normes de qualité et des centres d’excellence, et la disponibilité d’informations régionales spécifiques sur la santé », souhaite Professeur Stanley Okolo, directeur de l’OOAS.