Le phénomène prend de l’ampleur. Moins on en parle, plus connait une recrudescence hors norme. Des individus mal intentionnés sont entrain de transformer les rencontres sportives en champ de bataille en molestant supporters et joueurs. Ce week-end a été aussi marqué par ces comportements déplacés et inciviques dont fait usage plus d’un.
A Anié, Abou ossé, club de la localité accueillait Espoir de Tsévié. Tout a commencé lorsque les joueurs de Tsévié étaient à 1-3, le public, dans une rage a décidé de mettre fin au match à la 70 ème minute. Les constats ont révélés que les bagarres ont fait plusieurs blessés graves du côté d’Espoir. Chacun en a eu pour sa part y compris les officiels avant même l’intervention de la gendarmerie.
Un autre cas de violence : le match Asko de Kara et Anges de Notes. Cette rencontre a été interrompue par deux fois suite à l’envahissement de la pelouse par des supporters d’Asko de Kara. Cette fois, kay terreur a remplacé le fair play et les deux équipes s’en sont sorties avec des blessés. Anges de Notsè est pourtant vainqueur sur un score de 2-1. A qui la faute ?
La FTF siffle la fin de la récréation et pense à des sanctions
Depuis lundi la fédération a fermement condamné ces actes :« Le comité exécutif de la Fédération Togolaise de Football condamne avec la dernière rigueur ces violences et présente sa compassion aux blessés ». Elle rassure que les fauteurs de troubles seront punis :« La commission de justice sera saisie des cas de violences enregistrés sur les stades conformément aux règlements de la FTF. Toutefois, tout individu identifié comme auteur de violence sera mis à la disposition de la justice ».
Ce sera donc la loi du talion : « œil pour œil dent pour dent ».