Le Nouvel Engagement Togolais (NET), l’un des partis politiques du Togo a rencontré les 03 et 10 juillet 2017, le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locale à son cabinet.
Le débat a porté sur la future composition de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante) , structure organisatrice des élections au Togo. L’institution, noble par son nom n’arrive pas à faire un travail impartial. « En effet, les remplacements intempestifs de ses membres par plusieurs partis politiques à la veille du scrutin dernier, de même que les conditions rocambolesques de proclamation des résultats des élections présidentielles de 2015 ont en effet démontré, une fois encore, les limites de notre CENI actuelle » commente t-on dans le communiqué du parti.
Le NET n’y va pas par quatre chemins. Sa position est résumée en trois (3) points. Il faut d’abord une réforme profonde dans l’élaboration du fichier électoral afin de réduire les marges de discrédit.
« Le fichier électoral, la traçabilité du scrutin et surtout la transparence dans la transmission des résultats, qui doivent être consultables bureau de vote par bureau de vote, la rallonge des délais de recours, pour permettre aux candidats, surtout lors des élections présidentielles de rassembler les PV…. sont autant de sujets qui doivent être débattus avant toute élection future » annonce le patron du NET, TAAMA Komandéga.
De même la mise en place d’une « CENI technique dans le contexte togolais ne peut être une solution viable que si d’une part, l’extrême méfiance entre les acteurs politiques venait à être levée, et d’autre part, si cette composition technique ne faisait pas perdre aux CELI et bureaux de vote, la relative crédibilité que ces démembrements, avec la composition actuelle, ont acquis au fil des années ».
La CENI technique devra être secondée par « un comité de supervision politique » . Dans ce contexte, un test est prévu en conséquence. Les membres de la CENI prêteront aussi serment à l’assemblée nationale.
Le NET pense que les chantiers d’amélioration du code électorale voire la composition de la CENI ne changeront pas grand-chose. Ceci tant que « les ressources financières continueront à être inégalement réparties au Togo, les dépenses de campagne échappant à tout contrôle, ces réformes cosmétiques ne modifieront pas les rapports de force » renchérit le texte.
La course pour les élections législatives de 2018 est lancée.
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