Les prochaines échéances électorales au Togo auront lieu en 2018. Tous les coups sont permis lorsqu’il s’agit d’une organisation dans les normes c’est-à-dire alliant transparence et crédibilité du résultat des urnes. La Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication a initié mercredi à kara, une journée de réflexion en ce sens. Une tribune de rencontre entre les membres de la (HAAC) et les responsables des médias .

M. Pitang Tchalla justifie la tenue de cette séance par la nécessité d’avoir faire une « préparation aigüe » pour une gestion efficience des échéances électorales surtout avec la montée des médias en ligne.
La HAAC s’y connait en couverture médiatique lors d’élection mais les contextes changent à la vitesse de la lumière. L’enjeu est donc de « remettre l’ouvrage sur le métier afin de l’adapter, non seulement aux nouvelles règles politiques qui gouvernent les élections, mais encore et surtout, à l’évolution du secteur de la communication », a martelé Pitang Tchalla, président de l’instance de régulation .
Pour lui, la journée de discussion qu’a accueillie la ville de Kara devient le point de départ du séminaire international du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC) sur la régulation de la communication en période électorale. Une rencontre prévue pour janvier 2018.
Après avoir mis l’accent dur le « rôle des médias dans la réussite d’une consultation électorale », le préfet de la Kozah a félicité la HAAC pour sa démarche. Des résolutions digne de ce nom devront voir le jour.
L’occasion était aussi de passer en revue la gestion par la HAAC des élections législatives de 2013 et de la présidentielle de 2015 afin d’identifier les points forts et faibles pour les prochaines fois.

Le champ d’action de la HAAC s’est étendu ses dernières années. De la télévision à la radio , la presse écrite puis en ligne, il faut une analyse pertinente de ces médias et identifier leurs impacts sur la vie de la société. Un vrai travail de régulation s’impose.

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