La Secrétaire générale de la Francophonie a déploré jeudi l’escalade de la violence constatée dans plusieurs localités du Togo ces dernières semaines. Elle demande aux partis de privilégier la voie du dialogue.
Mme Michealle Jean, la secrétaire générale de l’OIF ne reste pas indifférente de la crise qui secoue le Togo depuis deux mois. Une crise qui au lieu de tendre vers sa fin s’enlise et fragilise toutes les activités sur ce lopin de terre de 7 millions d’habitants.
Pour elle, le dialogue et la compréhension mutuelle seuls peuvent arranger toutes les parties. Les affrontements n’ont pas raison d’être.
« Rien ne peut justifier ces affrontements. Nous pensons aux victimes, aux familles endeuillées, au climat général de peur et de colère. Il faut impérativement privilégier le dialogue en toutes circonstances » a-t-elle déclaré.
Après une tentative de médiation boudée par l’opposition togolaise, la patronne de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) dit suivre de près l’actualité sociopolitique du pays. En effet, l’OIF a prévu envoyer une délégation au Togo pour échanger avec les parties en conflit. Cette volonté ne coïncide pas avec la vision de l’opposition qui dit ouvertement décliner cette visite. « L’opposition n’a rien contre l’OIF mais c’est la personne d’Aichatou Mindaoudou qui pose problème », ont-ils avancé.
« Si le serpent Aishatou Midaoudou est devenu dans l’intervalle un verre de terre, nous n’en savons rien », déclare Jean Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition togolaise. « Nous l’avons vu en serpent en 2005 et ses morsures ont été dures pour nous et maintenant, nous la voyons venir et nous fuyons », explique-t-il.
Pourtant, l’OIF n’abandonne pas la lutte. Elle se rend encore disponible à trouver en complicité avec les différents acteurs, une solution durable et avantageuse à tous et à chacun.
« Il est primordial d’encourager toutes les actions de nature à contribuer à la résolution de cette crise et au retour à un climat apaisé. Toute la Francophonie s’inquiète et se mobilise face à cette situation qu’il faut à tout prix résoudre », souligne la Secrétaire générale.