Du 21 au 23 novembre, le ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a initié à l’endroit de ces cadres un atelier de renforcement de capacités. La rencontre clôturée ce jeudi avait pour objectif de permettre aux cadres dudit ministère de maîtriser l’identification des indicateurs de performance et l’implantation d’un système de suivi-évaluation des politiques et programmes ciblant la jeunesse dans le cadre du projet d’inclusion des jeunes.
De façon simple, ils ont été outillés sur le processus d’identification et des méthodes de renseignements des indicateurs de performance et d’interprétation des résultats des projets. Une chose est de financer un projet. Une autre est de pouvoir le suivre et voir concrètement ce que cela apporte aux bénéficiaires qui sont les jeunes dans le cas précis. Même chose pour les programmes d’entrepreneuriat nécessitant de se conformer aux nouvelles exigences du marché, à la cherté de la vie et surtout dans un contexte caractérisé par les exportations de plus en plus à la hausse.
Les cadres ont appris à mieux suivre les retombés des projets et programmes destinés aux jeunes. Au finish, ils doivent être capables de rendre compte des étapes, avancements et actions menées en général.
Pour Mme Odilia Essohanam, Directrice Exécutive du CADERT (Centre autonome d’étude et de renforcement de capacités pour le développement au Togo) , l’attente est de voir d’ici peu les efforts consentis par sa structure portés des fruits afin que le ministère soit aussi satisfait du travail.
« Nous espérons que les outils techniques délivrés lors de cette formation seront d’une grande utilité pour une efficience de la gestion et du suivi évaluation des projets et programmes pour la jeunesse », a-t-elle déclaré.
La politique nationale de la jeunesse contribue à l’épanouissement des jeunes à même de se prendre en charge et de participer au développement du pays.