Bien que des personnes accusées à tord ou à raison dans l’affaire des incendies des marchés de Lomé et de Kara ont été relaxées il y a quelques jours, certaines voix de l’opposition estiment que justice doit être faite. Le 21 février dernier, six (6) détenus dans l’affaire des incendies de Lomé et de Kara ont retrouvé une liberté provisoire qui si tout va bien sera définitive.
Reçu sur une radio de la place, le Prof. Aimé Gogué du parti politique Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI), a fait comprendre qu’il est important de situer les responsabilités dans cette affaire au lieu de mettre en taule des innocents qui n’en savent rien.« C’est excessivement grave que des gens brûlent les marchés les plus importants du pays et qu’on ne sait pas exactement ceux qui sont responsables et leurs motivations », a-t-il pesté.
Pour lui, il n’est point question de chercher à cultiver l’impunité au Togo mais de punir les coupables mieux les fauteurs de troubles en conformité de la loi. L a vérité et au-delà la vérité, voilà ce qui préoccupe le prof Gogué. « Nous voulons effectivement connaître la vérité. Ce n’est pas normal… C’est très important qu’on établisse les responsabilités », a-t-il expliqué.
Même son de cloche au niveau de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) où la justice prime sur tout. Dans ce cas, on affirme qu’il est incompréhensible que des citoyens perdent la vie dans une affaire quelconque et de surcroît une où ils ne sont même pas reconnus coupables. Pas de fête alors !
« Il est difficile aujourd’hui de se réjouir du retour de nos six (6) compatriotes. Un (1) parmi eux a laissé sa vie entre les mains de la gendarmerie pour faute de soins et pour une faute qu’il n’a pas commis. Je ne sais pas si un jour réparation sera faite pour la famille», a souligné Eric Dupuy, Chargé à la communication à l’Alliance Nationale pour le Changement.
Ces libérations font partie des mesures de décrispation de la situation sociopolitique proposées par l’opposition togolaise dans le cadre du dialogue politique qui a repris ce vendredi sous la coupole du président ghanéen Nana Akufo-Addo.