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Les questions de la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace CEDEAO n’ont pas fini de meubler les débats. Ce thème est si préoccupant qu’il vient et revient lors des échanges. Ce mardi, c’est au tour du Groupe d’Action et de Recherche en Environnement et Développement (Gared ) de rassembler les acteurs de la société civile notamment pour les édifier sur l’appréhension à avoir sur les accords de partenariat économiques.

Les échanges commerciaux se font sur des bases crédibles, raison de plus pour tout mettre en œuvre pour faciliter les échanges entre pays d’une même sous-région avant même de penser à l’international.L’atelier de ce jour rassemble les organisations professionnelles de commerçants et industriels, des organisations de la société civile sur le thème de la circulation des marchandises et des personnes.

En février 2016, un atelier de formation de ce genre a eu lieu sur les mêmes thématiques. Après les recommandations, il a été dit que 2 à 3 jours de travaux n’étaient pas suffisants pour tout maîtriser mais qu’il faut se revoir pour mieux faire.

« Le Gared a décidé d’organiser cette journée de réflexion pour passer en revue ce qui a été fait. C’est une sorte de suivie pour voir les acquis et initier un dialogue entre les acteurs qui travaillent sur la libre circulation », a estimé Moutegouto Adéline, présidente du Gared.

La société civile compte ainsi expliquer pourquoi elle ne voit pas d’un bon œil tous les accords de partenariats économiques qui sont signés.  Il faut que chacun y gagne !,« La société civile dit non aux accords de partenariats économiques qui n’avantagent ni elle ni les organisations paysannes.  Les textes communautaires sont maitrisés, il faut juste renforcer les capacités. Ce n’est qu’un début, nous allons faire plus à l’avenir », a-t-elle souligné.

Cette activité ne saurait être une réalité sans  l’appui de la cellule CEDEAO-UEMOA.