L’information est révélée par le journal Chronique de la Semaine N° 470. Le nommé Nadjombé Napo Ismaël a failli ainsi perdre sa vie. Il a été confondu à un voleur par ses colocataires.
Trois jeunes maliens ont pris un de leurs colocataires pour un voleur. Le sieur Napo est docker au port de Lomé. Il revient du boulot un peu tard dans la nuit. Mais ce vendredi n’aura pas été son jour de chance.
Revenu très fatigué du service et après avoir pris son repas, il part aux toilettes avant d’aller se coucher. A sa sortie, trois Maliens, vivant dans la même maison qui ont cru avoir affaire à un voleur se sont jeter sur lui et lui ont roué « de coups de machette, de couteaux et de pilons et en criant au voleur », rapporte le journal.
Ils étaient sur le point de le brûler lorsque pris de panique, M. Napo crie de toutes ses forces. La maisonnée s’est réveillée et c’est là qu’il a été secouru et conduit à l’hôpital.
Les trois locataires ont été placés en garde à vue avant d’être relâché. Cette libération n’a pas plu aux co-habitants qui ont décidé de s’impliquer. C’est là qu’il découvre que l’ordre venait d’un certain Chérif qui se dit être « le président de tous les Maliens au Togo ».
Chérif n’a pas hésité à présenter ses excuses et celles de la communauté malienne au Togo, à la famille Napo et s’est engagé à prendre en charge toutes les dépenses des soins et en demandant la clémence et l’arrêt de la poursuite judiciaire.
Aux dernières nouvelles, les trois Maliens été déférés à la prison civile de Lomé hier sur instruction du procureur, les plaignants craignent toujours l’influence des autorités maliennes dans le dénouement de cette affaire. Mais au-delà, cela montre comment la vindicte populaire continue par faire de mal au Togo jusqu ‘a ce que les étrangers aussi ne s’intéressent à la chose. Au lieu de faire appel à la Police, nombreuses sont les personnes préférant se faire justice eux même ce qui est en contradiction avec la loi.
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