Le don de sang est une problématique à part au Togo. Malgré les séances de sensibilisations, de collectes de gauche à droite, les besoins ne sont toujours pas assouvis. Il n’y a pas de réserves mais des cas à résoudre sur-le-champ, une situation à la base de plusieurs décès constatés dans les centres de santé. Dr Lochina Feteke, le directeur du Centre Nationale de Transfusion Sanguine (CNTS) a donné des explications sur le sujet.
Les collectes de sang couvre le territoire togolais mais un autre défi est de pouvoir le rendre disponible à tout moment et à qui en a besoin. Le hic est que le don de sang ne se fait que volontairement. Autrement dit, en aucun cas, nul ne peut être obligé de donner son sang. Sur le plan national, les Togolais fournissent près de 42 000 poches de sang chaque année, un chiffre qui au lieu d’augmenter, oscille plutôt entre 41 ou 43 000 poches.
« Il faut sécuriser les sangs collectés puis les distribuer aux malades. Depuis 2003, tout le territoire ne fournissait que 7000 poches de sang mais aujourd’hui, il y a une stagnation autour de 42 000. Le sang devrait coûter 20 000 F mais l’Etat a subventionné ce produit social afin de le fournir à 10 000 F à tout le monde. Mais la transfusion sanguine reste le monopole de l’Etat sauf que le financement est ouvert à toute personne souhaitant contribuer au projet de disponibilité de sang », précise Dr Lochina.
Un projet d’appui pour la disponibilité du sang dans les maternités de référence a été initié en ce sens pour cette fois venir en aide aux femmes enceintes. L’enjeu est de parvenir à trouver le sang en quantité suffisante et à temps aux femmes qui en perdent lors des accouchements.
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