Faure Gnassingbé a présidé lundi 28 mai les travaux de la réunion des ministres du Marché Unique du Transport Aérien Africain (MUTAA). Cette 4ème réunion du Marché Unique du Transport Aérien Africain (MUTAA) a connu la participation des ministres en charge du transport de plusieurs pays africains.
Au total 26 Etats ont déjà donné leurs accords pour l’opérationnalisation d’un traité Ciel ouvert (en anglais Open Sky ) au moment où 15 ont approuvé lundi à Lomé le mémorandum d’entente sur l’harmonisation du transport aérien. Il s’agit du Bénin, du Cap-Vert, de la Centrafrique, de la Côte d’Ivoire, du Congo, du Tchad, de l’Ethiopie, du Ghana, de Guinée Equatoriale, du Liberia, du Mali, du Niger, du Rwanda, de la Sierra Léone et du Togo.
« J’encourage les retardataires à rejoindre le mouvement afin de stimuler la connectivité, réduire les tarifs, et conforter la croissance économique sur un continent considéré par certains comme couteux et peu attractif pour des investissements dans le secteur », a laissé entendre le Premier ministre, Komi Selom Klassou lors de la cérémonie de clôture de ladite rencontre.
Le Marché unique du transport aérien africain (MUTAA) est un projet phare de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA). Il vise à créer un seul marché unifié du transport aérien en Afrique, à libéraliser l’aviation civile sur le continent et à y impulser l’intégration économique. Cet agenda dépasse la simple création d’un marché unique du transport aérien africain pour aller vers l’adoption d’un passeport africain.
Les pays rassemblés autour du MUTAA souhaitent rendre les échanges commerciaux plus fluides et permettre aux entreprises africaines de s’intégrer aux chaînes d’approvisionnement mondiales. Ils travaillent aussi à améliorer la connectivité aérienne, accroître la productivité, encourager les investissements et l’innovation puis améliorer les opérations commerciales et leur efficacité.