Les acteurs du domaine agricole et de diverses organisations viennent de boucler à Lomé, une concertation régionale sur les perspectives agricoles et alimentaires au Sahel et en Afrique de l’ouest. Durant trois jours, ils ont eu à passer en revue les réalités de la campagne agropastorale précédente et aussi les prévisions pour celle en cours.
Ce vendredi 14 septembre 2018 symbolise la fin de ces trois jours de travaux. Ils ont donc permis de dresser le bilan à mi-parcours de la campagne agropastorale 2018-2019 afin que les parties prenantes puissent se prononcer sur les perspectives agricoles et alimentaires au Sahel et en Afrique de l’ouest. En dehors de cet aspect, il y a aussi l’évaluation de la situation des marchés régional et international en vue de préparer les missions conjointes d’évaluations préliminaires des récoltes et du cycle d’analyses nationales avec l’outil Cadre Harmonisé.
Le secrétaire exécutif du Comité permanent Inter Etat de lutte contre la sécheresse dans le Sahel, Dr Djimé ADOUM n’a pas manqué de saluer la qualité et le sérieux du travail abattu par les participants à cette rencontre. Il exprime par la même occasion ses remerciements au gouvernement togolais. De plus, Dr Djimé s’est réjoui des efforts menés par le CILSS et ses partenaires pour mieux servir les populations sahéliennes et ouest-africaines. « Aucun effort n’a été ménagé par le gouvernement et les autorités togolaises pour le plein succès de notre concertation et nous vous en sommes reconnaissants », a-t-il avoué.
Seul bémol, la campagne agropastorale en cours augure des productions agricoles moyennes à bonnes selon les conclusions des experts. « Toutefois, la chenille et les oiseaux granivores constituent une menace permanente de nos productions agricoles si l’on y prend véritablement garde. Sur le plan pastoral, en dépit des améliorations de la couverture végétale observée, certaines zones méritent une attention particulière notamment le Centre et l’Ouest du sahel », prévient le secrétaire exécutif du CILSS.