L’ancien Premier ministre, Agbéyomé Kodjo de la formation politique Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS) donne enfin son avis sur la récente décision de répartition des membres de la CENI et dans une certaine mesure sur les élections à venir.
Il y a juste quelques semaines, les représentants des facilitateurs du dialogue togolais tenaient une réunion avec les délégués de partis politiques de l’opposition et du pouvoir. Il a été décidé entre autres la recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Cette décision pénalise des partis comme le Nouvel engagement togolais (NET) à et l’OBUTS qui vont devoir rapatrier leurs représentants.
Pour le patron de l’OBUTS, cette décision ne l’embête en rien. Il l’accepte ainsi du moment où elle va contribuer à l’instauration de l’alternance et la démocratie auxquelles le peuple aspire. Dans le même temps, le parti OBUTS va « prendre pleinement sa part dans le combat qui est ouvert pour le renforcement de la démocratie ». « Nous saluons la décision de recomposer la CENI afin que celle-ci poursuive, le processus électoral de manière consensuelle, avec l’ensemble des protagonistes, pour des scrutins crédibles et justes et pour la prévention des conflits post électoraux », estime l’ancien Premier ministre.
Il dit attendre « impatiemment la nomination des nouveaux membres de la CENI » par l’assemblée nationale. Ainsi donc, il pourra laisser la place aux représentants de la C14 pour poursuivre les travaux.
Aux Togolais, Agbéyomé demande de ne pas vouloir boycotter les élections. Cette erreur pourrait retarder l’avènement de la démocratie dont plus d’un rêve depuis longtemps. Allusion faite à la C14 qui appelle les populations à ne passe faire recenser.
« Les défis à relever pour libérer les énergies et les talents de notre jeunesse sont nombreux et exigent que tous les acteurs politiques des forces de changement, travaillent en bonne intelligence et en synergie pour la réalisation des aspirations du peuple togolais dans sa quête de vouloir vivre ensemble dans une République qui protège, qui offre les meilleures chances de réalisation à tous et crée les conditions de son épanouissement », pense-t-il.