Le parti national panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam annonce de nouvelles manifestations. Elles seront faites en symbiose avec la coalition des 14 partis de l’opposition apprend-on. Face à la course effrénée du gouvernement vers les élections législatives du 20 décembre prochain, la C14 continue par dénoncer l’opacité du processus en ne s’y engageant pas. Elle a observé deux fois de suite le boycott de recensement électoral.
Selon les dires de Tchatikpi Ouro-Djikpa, conseiller de Tikpi Atchadam, les prochaines manifestations vont donner du mal de tête au pouvoir. Elles vont faire bouger les lignes du moment où un grand nombre de personnes seront mobilisés afin d’arrêter le processus unilatéral de préparation des élections.
Des manifestations publiques sont prévues sur le 29 novembre et les 1er, 3 et 4 décembre prochains sur toute l’étendue du territoire national. Ce sera 4 jours de « déluge total ».
Le souhait du PNP est d’amener le maximum de personnes à sortir dans les rues au point où il soit difficile de circuler. Aucune place ne devrait même pas être laissée du fait du nombre de personnes attendues dans les rues pour crier encore le ras-le-bol sur le pouvoir de Faure Gnassingbé.
« La mobilisation doit faire l’effet de la mer qui fait des vagues. Ça doit être un déluge total. Il n’y aura plus d’espace ni de considération de voie ou de route », a-t-il fait savoir. Il a donné ces informations lors de la réunion hebdomadaire du parti le samedi 24 novembre dernier.
« Les marches sont annoncées, il va falloir que chacun retourne pour se mettre dans la peau des grands manifestants. Ces manifestations doivent faire l’objet de la mer qui fait des vagues. Ces jours-là, il faut qu’il y ait une grande mobilisation de sorte à ne plus avoir de considération pour les itinéraires. Il faut qu’il y ait un déluge total. Ça doit être plein partout», a-t-il lancé pour galvaniser les militants.
A noter que le ministre de la sécurité a déjà fait savoir que tous ceux qui se mettront sur le chemin du processus électoral auront du mal à se tirer d’affaire. Va-t-on vers un nouveau bras de fer ?