Dans une déclaration à la veille du lancement de la campagne pour l’élection législative du 25 juillet 2013, le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile le Lt-Col Yark Damehane avait averti qu’aucune localité ne sera le champ exclusif de quelque parti que ce soit dans le cadre de la compétition électorale en cours. Un avertissement à tout individu ou groupe d’individus candidats potentiels à la perturbation visant à empêcher un quelconque candidat de battre campagne à Kara, la deuxième grande ville du Togo.
L’ambiance de la campagne, quoique débutée le 6 juillet sans certains regroupements de partis politiques comme le CST et l’ARC, avait tous les stigmates d’une campagne loyale, avec les moyens équitables pour les candidats. A l’analyse, les présumées menaces d’interdiction de campagne aux candidats de l’opposition dans cette ville-fief historique du camp présidentiel, ne venaient que des « partis-Gribouille » qui orchestraient des simulations de menaces parce qu’ils ont peur de l’électorat fidèle à l’Union pour la République (UNIR). Sur le terrain, les candidats du parti présidentiel mènent leurs opérations « haute séduction », à travers les meetings et le porte-à-porte, avec beaucoup de ménagement pour éviter les collisions de troupes, alors que les provocations ne manquent pas, depuis l’entrée en campagne du Collectif Sauvons le Togo et de la Coalition Arc-en-ciel.
Sûrs du socle fondateur de l’UNIR et des ambitions de ce parti pour le Togo de demain, les candidats du parti présidentiel ne soucient que des réponses adéquates aux inquiétudes des populations, face à ceux de l’opposition qui s’effarouchent, parce qu’ils n’ont de projet de société que l’alternance. Le « meilleur » slogan de l’Arc-en-ciel – « 50 ans c’est trop, 10 ans c’est assez, l’alternance c’est maintenant » – montre que l’opposition n’est pas capable de dire que des choses se font bien déjà et que de leur côté, ils s’engagent à faire mieux s’ils sont élus.
Des dizaines d’observateurs nationaux et internationaux étaient unanimes à reconnaître par des indiscrétions, que les circonscriptions électorales, notamment celles de la Région de la Kara offraient une « véritable fête électorale ». Dans les arènes, les exercices pratiques du vote dans un scrutin de liste ont été organisés à l’attention des électeurs pour éviter des votes nuls.
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