Une semaine après la visite du président Goodluck Jonathan du Ghana dans la capitale togolaise, c’est l’Ivoirien Alassane Dramane Ouattara qui a séjourné le week-end dernier à Lomé, également dans le cadre du renforcement de la coopération déjà très agissante stabilisatrice en matière de paix et de sécurité entre la Côte d’Ivoire et le Togo. Mais le sommet bilatéral entre Faure Gnassingbé et Alassane Ouattara, qui assurent respectivement la présidence en exercice de l’UEMOA et de la CEDEAO, a permis aux deux hommes d’Etat de réfléchir sur les stratégies de financement des économies des deux espaces régionaux.
Le Prélèvement communautaire de la CEDEAO (PCC), dans la ligne de mire de cette stratégie, a été institué par l’article 72 du traité révisé de la CEDEAO du 24 juillet 1993. Le protocole NP1/7/96 du 27 juillet 1996 en a défini les modalités d’application.
Le président Faure Gnasssingbé s’est réjoui de la situation économique dans les pays de l’Union jugée satisfaisante avec un taux de croissance de plus de 5% en moyenne, tout en soulignant les efforts complémentaires que doivent faire les pour parvenir à une croissance de 7% à court et moyen terme.
L’opération de rapatriement des ivoiriens réfugiés au Togo, ainsi que les prochaines élections en Guinée Bissau ont retenu l’attention des président Ouattara et Faure Gnassingbé qui ont soutenu que l’UEMOA puisse aider ce pays en crise et longtemps instable puisse trouver une issue heureuse et retrouver la sérénité.
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