Des hommages inégalés à Nelson Mandela entré dans l’immortalité le 5 décembre 2013. Le Président togolais n’a pas dérogé à la mobilisation des dirigeants du monde entier. Source d’inspiration, icône, référence, école… voilà quelques attributs que, de Faure Gnassingbé à Barack Obama en passant par Yayi Boni, François Hollande, David Cameron, et Zuma Jacob, etc., la communauté internationale a affectueusement donnés à Madiba, le Père de la Nation Arc-en-ciel.
On ne le dira jamais assez, il a tout donné pour la libération du peuple noir d’Afrique du Sud et l’indépendance véritable du pays ; et son combat a inspiré beaucoup de leaders africains. La jeunesse togolaise, depuis le temps de l’ex-parti unique et parti-Etat, le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT), a courageusement milité et soutenu la lutte contre le dernier bastion des régimes coloniaux oppressifs en Afrique. Dahuku Péré était alors Délégué National de la JRPT.
Faure Essozimna Gnassingbé passait en ce moment les dures épreuves de neige au Collège militaire de Saint Cyr en France, après naturellement de brillantes études aux petites écoles togolaises. A priori, il était passionné par la rigueur dans la gestion des finances et du patrimoine commun. Il était même décrié pour son ‘excès’ d’austérité. Les traits comparatifs sont légion entre Madiba d’Afrique du Sud Faure Essozimna Gnassingbé du Togo.
Nelson Mandela et le Président du Togo ont ce trait commun d’avoir eu une enfance radieuse, socle de leur engagement idéologique voire révolutionnaire. Le président Faure Gnassingbé est né 48 ans après le héro sud-africain. Il a su donner une originalité à son ambition. C’est pourquoi il a « tout pour réussir », a constaté Joseph Weiss, Ambassadeur d’Allemagne et doyen du corps diplomatique accrédité au Togo, à l’occasion de la présentation des vœux au Président de la République Togolaise.
Le président togolais a lancé une lutte pas aisée contre une sorte d’ « apartheid économique » au plan interne et contre une espèce de néocolonialisme dans les relations économiques ou diplomatiques du Togo avec l’Occident. Une position qui lui a valu dans le premier cas une tentative de putsch le 12 avril 2009. Dans le deuxième cas, il résiste bien dans l’équilibrage des accords économiques dans les secteurs miniers et de transports maritimes. Pas petite peine pour le plus jeune président de l’Afrique de l’Ouest !
- Un message fort du diplomate allemand Joseph Weiss
En disant au Chef de l’Etat togolais que « … vous avez tout pour réussir », l’ambassadeur d’Allemagne fait inéluctablement allusion aux capacités de l’homme d’Etat togolais, qui a réussi même sur le terrain où on l’attendait le moins, mais aussi à l’ampleur des défis de la reconstruction du Togo coupé des vannes de la communauté financière internationale. D’ailleurs on ne réussi que les épreuves. Ensuite les épreuves donnent rarement les pistes de solutions. Et on ne réussit une épreuve que par la méthode et la dialectique pour remettre en cause perpétuellement les acquis afin de les consolider et de les pérenniser. Faure Gnassingbé est l’architecte de la promotion d’une politique incitative à l’endroit de la diaspora dont les transferts de fonds vers le Togo sont sources indéniables de croissance économique. Son ouverture politique sans limite a mis fin aux lancers des œufs pourris contre les cortèges des officiels togolais au cours des missions d’Etat en Europe. Me Jean Yao Degli témoignera !
Le Chef de l’Etat togolais avait défendu tous les intérêts africains contre la duplicité des partenaires au développement et les conditionnalités qui déshumanisent l’aide publique au développement, avec des effets disproportionnés sur des couches de la société. D’où, depuis la tribune de la session de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP/UE tenue en septembre 2011 à Lomé, Faure Gnassingbé a courageusement mis les occidentaux devant leurs responsabilités dans la crise financière internationale : « … reconnaissez que vous avez commis des erreurs… » L’ « espèce de malaise » exprimée par le président togolais à cette occasion a été unanimement approuvée par l’ensemble des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine récemment à Addis-Abeba, au cours d’une conférence au sommet convoquée pour dénoncer la partialité de la Cour Pénale Internationale (CPI), qui est manifestement aux ordres des puissances occidentales se proclamant pays des libertés mais qui refusent toujours de ratifier le Statut de Rome sur la CPI.
En outre, toutes les officines des institutions internationales de recherches stratégiques pourront sans doute se servir de l’idéologie profonde du Président Faure Gnassingbé. Il l’a résumée à New York à l’occasion du grand débat sur le terrorisme qu’il a animé à la tribune des Nations Unies en plein exercice du Togo à la présidence du Conseil de Sécurité : « Il y a des menaces que les armes ne peuvent pas faire disparaître ».
C’est pourquoi par l’humilité avec laquelle Faure Essozimna Gnassingbé a reconstruit le tissu social ayant favorisé le retour volontaire des désormais ex-réfugiés politiques, dont Gilcchrist Olympio, Me Jean Degli, Agbeyomé Kodjo et quelques anciens responsables du MO5…, il est qualifié de « Mandéla vivant » par le Desk politique du journal Le Médiateur et de son site www.togopage.com. En effet, il n’a pas été le seul à souffrir de la disparition du Père de la Nation togolaise, mais il en a le plus porté le fardeau de cette lourde perte pour le Togo, parce qu’il a essuyé toutes les critiques nationales et internationale dans la gestion de la succession du Général Eyadema, mais aussi et surtout parce que toutes les équations de reconstruction économique, politique et sociale n’attendaient que lui.
On peut dire sans illusion que la communauté nationale et internationale peut toujours trouver dans chaque message du Président Faure Essozimna Gnassingbé, un exemple de stratégie à adopter pour construire une société togolaise et internationale empreinte de stabilité, de sécurité, de prospérité.
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