Plusieurs des journalistes togolais qui œuvrent dans le secteur des médias privés notamment la presse privée, ne sont pas convenablement rémunérés. Ces acteurs souhaiteraient établir une convention collective. La signature de la convention collective, apportera-t-elle une amélioration dans le secteur ?
Ils sont mal payés pourtant, ils informent le public
Il s’agit d’une réalité que vivent les journalistes de la presse écrite.
Dans notre pays, peu sont ceux d’entre ces journalistes qui vivent de leur plume. Ceux qui travaillent sous de vrais contrats sont à compter au bout des doigts.
Selon Jean-Paul AGBO AHOUELETE, Président du CONAPP, « il n’y a pas de statut sereine de journaliste. La situation est un peu meilleure en ce qui concerne les médias audiovisuels puisqu’ils disposent eux, souvent des sièges et ont une politique sociale beaucoup plus affirmée que dans la presse écrite. Mais là également, beaucoup de journalistes se plaignent du niveau de rémunération qui est les leurs. »
Un journaliste qui a faim ne peut produire du bon travail.
A qui alors la faute ?
Le problème existe mais sur quelle base ces journalistes ont été recrutés ? Ils sont nombreux dans le domaine, et qui ne sont pas des professionnels de la communication, mais qui travaillent sous le nom de Journaliste. Il y a de ces employeurs aussi qui n’ont même pas leur organe structuré.
Ailleurs, les patrons des organes qui sont en règle évoquent le problème de l’aide de l’Etat à la presse, qui n’est pas mise à leur disposition.
Que devrait-on faire ?
En vue de mettre fin à tous ces problèmes et pour que le statut des journalistes des médias privés soit rétabli, les acteurs pensent qu’il faudrait aller à la signature d’une convention collective.
Pour le Président du CONAPP, « il faut qu’on arrive à cette convention collective, qu’on définisse qui est Journaliste, qui ne l’est pas, qui est professionnel de la communication qui ne l’est pas et comment la rémunération, les conditions de travails et de rémunérations sont établies. Ça ne peut se faire qu’avec un dialogue, des discussions, des échanges entre les employeurs que nous sommes et nos employés. C’est à l’issue des discussions qu’on peut parvenir à un accord. Mais tout cela ne peut se faire que si les organes eux-mêmes sont structurés ».
Espérons que cette convention sera très prochainement mise en place pour l’assainissement du secteur des Médias privés au Togo.
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