Le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé, candidat à sa propre succession à la présidentielle du 25 avril prochain, a posté un message de remerciement sur sa page facebook, à l’endroit de tous ses fans de la Cybercommunauté.
Si les médias, les nouvelles technologies de l’information et de la communication, sont indispensables pour la campagne électorale, les réseaux sociaux ne sont pas du reste. Le Président du Togo Faure Gnassingbé, candidat en lice pour la présidentielle du 25 avril prochain, se sert déjà de sa page Facebook pour communiquer avec ses militants.
Il vient de poster un message de remerciement sur sa page pour ses fans de la cybercommunauté, et déclare prendre en compte les différentes remarques et suggestions.
Lomé Infos vous propose la lecture de ce message :
Togolaises, Togolais, Chers amis de la cybercommunauté,
Vous êtes désormais plusieurs dizaines de milliers à vous être appropriés cet espace d’échanges que j’ai voulu vôtre. Les milliers de messages privés que je reçois, les dizaines de milliers de « like », les milliers de commentaires et de partage dont bénéficie chacun de mes messages à votre endroit, témoignent de votre intérêt et de votre détermination à participer activement et par tous les canaux qui vous sont offerts, aux débats sur la gestion de la vie publique et la construction de notre chère nation, le Togo. Je me réjouis tout particulièrement de la courtoisie des débats qui n’altère en rien la franchise des points de vue et la sincérité des contributions. Soyez-en remerciés.
Par vos messages, vous avez souvent manifesté votre soutien aux actions que le Gouvernement et moi-même engageons pour l’amélioration des conditions de vie des Togolais et le rayonnement de notre patrie commune dans le concert des nations. Tout en saluant nos efforts, vous portez également des exigences légitimes qui nous interpellent. Elles concernent en particulier l’emploi des jeunes, la mise en œuvre des réformes institutionnelles et l’amélioration des conditions de vie des travailleurs togolais.
Comme vous le savez, ces préoccupations font partie de celles qui fondent mon engagement politique et façonnent au quotidien mes actions et mes décisions à la tête de notre pays.
Nous sommes en effet, conscients que l’avènement d’un Togo prospère et rayonnant, réconcilié avec lui-même et avec tous ses fils, passe par l’apaisement du climat sociopolitique et l’enracinement de notre désir de vivre ensemble. C’est pourquoi, j’ai fait de l’indépendance et du bon fonctionnement des institutions, un crédo de gouvernance. C’est également pourquoi je ne ménage et ne ménagerai aucun effort pour la mise en œuvre effective et consensuelle des réformes politiques et institutionnelles, dans un climat apaisé propice à un dialogue fécond, lequel serait respectueux des principes démocratiques. La mise en place de la Commission de Réflexion sur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles participe de cet engagement. L’expérience internationale et le leadership de Mme Amadou Abdou-Nana Awa-Daboya et de ses pairs nous permettront, de convenir ensemble d’un contenu, d’une méthodologie et d’un calendrier de mise en œuvre réalistes.
Cependant, aucune démocratie n’a pu résister à l’épreuve du temps, si elle n’est porteuse d’amélioration tangible des conditions de vie des citoyens. Les travailleurs togolais sont ceux qui au prix de leurs sacrifices quotidiens produisent la richesse nationale. L’amélioration de leurs conditions de vie est une aspiration sine qua non à l’avènement d’un Togo prospère. Elle ne saurait simplement passer par une augmentation mécanique des salaires et autres droits sociaux. Elle sera la pérenne résultante des réformes que nous avons engagées en vue de rendre notre appareil de production de richesse nationale plus efficace. La création de l’Office Togolais des Recettes (OTR), l’introduction de l’e-gouvernement, la construction d’infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires sont autant d’initiatives qui vont durablement booster la croissance, favoriser l’assainissement de la gouvernance publique, améliorer les conditions de travail au Togo, générant ainsi des ressources qui pourront être redistribuées aux travailleurs de tous les secteurs tout en renforçant de façon permanente les mécanismes de satisfaction de leurs besoins tels que l’assurance maladie, les logements sociaux, etc.
La jeunesse togolaise a toujours été au cœur de notre projet de gouvernance. Les mesures, que nous avons jusque-là prises ou encouragées, s’inscrivent dans une approche holistique de son autonomisation et de son émancipation. Les réformes, en cours au niveau de l’éducation et de la formation des jeunes, permettront d’en faire de véritables agents de développement, aux compétences diversifiées et pointues, directement employables ou créateurs d’entreprises.
A travers le Fonds National d`Apprentissage, de Formation et de Perfectionnement (FNAFPP), le Fonds d’Appui au Développement Villageois (FADV), le Fonds d`Appui aux Initiatives Économiques des Jeunes (FAIEJ) et le Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI), nous sommes en train de réussir le pari d’offrir à chaque jeune togolais, l’accompagnement technique et financier indispensable à la maîtrise de son avenir. Pendant que je rédige ces quelques lignes que je partage avec vous, j’en ai plus que l’intime conviction.
Chers amis de la cybercommunauté, nous avons parcouru du chemin, mais il reste beaucoup à faire. La richesse de nos échanges sur cette plateforme m’inspire davantage et me conforte dans la justesse de nos options. Je vous en remercie et vous réitère mon engagement à œuvrer sans relâche à l’atteinte de nos objectifs communs.
Que Dieu bénisse le Togo.