Ces engagements comprennent notamment la réalisation des objectifs « 90-90-90 » de l’ONUSIDA afin que 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur séropositivité, 90 % des personnes conscientes de leur séropositivité au VIH soient sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable, ce qui permettra de les maintenir en bonne santé et de réduire le risque de transmission du VIH.
Un an plus tard, plus précisement le 10 novembre 2015, à l’instar des villes du monde, 21 villes du Togo ont signé l’engegement à donner un « coup d’accélérateur » pour mettre fin au Sida.
Ainsi, une série de Plans s’actions de lutte contre le Sida de quatre villes pilotes du Togo à savoir Lomé, Atakpamé, Sokodé et Kara, ont été déveleoppés. Eh bien, ces Plans d’action ont été validés jeudi 16 juin 2014 dans la capitale togolaise à la faveur d’un atelier ayant réuni les acteurs de la riposte au VIH au Togo.
Organisé par le Secrétariat Permanent du Conseil national de Lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST) et l’Union des Communes du Togo (UCT), avec l’appui de l’ONUSIDA, cette rencontre s’est tenue en présence des autorités gouvernementales, du Système des Nations Unies, des partenaires techniques et financiers ainsi que la société civile.
Le président de l’Union des communes du Togo, Kasségné Adjonou et le président de la délégation spéciale de la ville de Lomé, le Conte-amiral Fogan Adégnon, ont également pris part à cet atelier de validation.
A en croire le coordonnateur du SP/CNLS/IST, le Prof Vincent Palokinam Pitché, “dans le monde, 45% des PVVIH se concentrent dans les grandes villes et l’épidémie est deux fois plus élevé en mileu urbain que rural”.
“L’implication des communes est à saluer, et cette implication est matérialiseé par notre plan stratégique 2016-2020 qui recommande la décentralisation des activités et d’impliquer beaucoup plus nos communes où l’épidémie est plus élevée”, a-t-il ajouté.
Même tonalité de la part du Directeur pays ONUSIDA Togo, Christian Mouala, qui reste convaincu que “mettre fin à l’épidémie du sida est réalisable si les grandes villes du monde agissent immédiatement et avec détermination pour accélérer leurs ripostes au sida d’ici 2020”.
“Au-delà de l’expertise, la mobilisation de tous les acteurs au sein des communes sera nécessaire dans l’atteinte des objectifs de ces plans d’actions”, a-t-il indiqué.
Pour M Mouala, “si nous voulons avoir un grand impact sur le VIH au Togo, il faudrait concentrer d’abord nos actions sur les grandes villes sans toutefois laisser de coté les mileux ruraux”.
Au Togo, la prévalence du VIH est de 2,4 %. L’ambition est d’avoir d’ici 2020 une génération sans Sida. Le Togo élabore alors des plans quinquenaux basés sur deux axes majeurs: la prévention et la prise en charge. A noter également que c’est depuis 2008 que le gouvernement a décrété la gratuité des antiretroviraux (ARV).