A Kpalimé, une ville du Togo, les détenus de la prison ou disons une partie des détenus a eu un bras de fer avec les forces de l’ordre et de sécurité. Un ancien militaire réformé a organisé un soulèvement pour faciliter son évasion. Son plan a échoué avec l’intervention d’unité spéciale provenant directement de la capitale Lomé.
Les faits se sont déroulés samedi 10 novembre dernier. C’est le journal Le Correcteur qui les narre dans sa nouvelle parution. C’est des actes qui n’arrivent pas souvent même si personne ne peut nier la circulation d’armes au Togo. « De 20 heures jusqu’au petit matin de dimanche, nous n’avons pas fermé les yeux dans le quartier abritant la prison. De tirs en l’air des forces de sécurité ont secoué Agogomé toute la nuit», a révélé un habitant visiblement dépassé par le cours des événements.
« Selon nos informations, une tentative d’évasion d’un détenu militaire commando reformé, condamné à 25 ans de prison pour meurtre serait à l’origine de cette situation. D’après nos sources, le militaire reformé avait sensibilisé les autres pour aider à s’évader, tous étaient donc préparés pour l’évasion. Le commando reformé avait créé l’émeute en brisant les serrures des autres détenus.
Pour une maîtrise totale de la situation, il a fallu intervention d’une force spéciale venue de Lomé et la mise du militaire dans une cellule d’isolement. Depuis lors, il règne un calme précaire dans le quartier », précise le journal.
Faute aux circulations d’armes ?
La circulation d’armes au Togo comme dans d’autres pays voisins reste une réalité incontestable. Chaque Etat prend des mesures pour réguler cela afin que les armes ne puissent pas se retrouver dans les mains de tout le monde. Malgré les efforts, il est à noter que de simples individus entrent en possession d’armes et nul ne sait où. Au nombre des efforts du gouvernement togolais, il convient de citer le projet d’appui au marquage, à la réhabilitation de magasins d’armes et à la destruction des armes, munitions et autres matériels connexes au Togo qui date de 2017.