Le Togo travaille depuis deux ans et très activement au Conseil de Sécurité de l’ONU. Alors que les membres non permanents ne disposent pas de véto, le Togo a été régulièrement consulté sur les grands enjeux mondiaux, notamment la lutte contre le terrorisme et la construction de la paix et de la sécurité tant internationales qu’à l’intérieur des Etats. Il a présidé en mai 2013 et pour la deuxième fois, cette instance onusienne.

Le Président Faure Essozimna Gnassingbé avait alors animé un débat de haut niveau sur ces questions au siège de l’ONU à New York en pleine intervention militaire internationale au Mali, avant de plaider pour le développement de l’Afrique à Bruxelles et à Tokyo à l’occasion de la TICAD V (5ème Conférence Internationale de Tokyo pour le Développement de l’Afrique) à Yokohama. L’élection du Togo pour un mandat de trois (3) ans au Conseil Economique et Social à partir du 1er janvier 2014 n’a véritablement pas surpris, tant la communauté internationale vite fait de s’approprier l’idéologie et les moyens de lutte contre les fléaux développés par le président togolais en mai dernier à New York. L’idée de base de Faure Gnassingbé est qu’ « il y a des menaces que les armes ne peuvent pas faire disparaître… »

 Le 30 octobre en effet, l’Assemblée générale des Nations Unies a procédé à l’élection de 18 membres du Conseil économique et social (ECOSOC). Au terme du vote, 4 pays ont été élus pour la région Afrique, il s’agit de la RDC, du Congo, du Botswana et du Togo qui a obtenu 184 voix, le meilleur score. L’Ambassadeur du Togo à l’ONU, Kodjo Menan siègera donc à l’ECOSOC.

L’ECOSOC est responsable de plus de 70 % des ressources humaines et financières de l’ensemble du système des Nations Unies, dont 14 institutions spécialisées, 9 commissions techniques et cinq commissions régionales.

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