Plusieurs acteurs de la filière soja se sont retrouvés mardi 17 juillet à Atakpamé dans la région des plateaux situé à 146 km de Lomé. Ils réfléchissent sur l’avenir de leur filière et définissent une feuille de route leur permettant de faire mieux qu’hier. 5 mois après la mise en place de leur bureau, le Conseil Interprofessionnel de la Filière Soja au Togo (CIFS-TOGO) a tenu une réunion consacrée au bilan des activités menées depuis le mois de mars dernier.
Les participants à cette rencontre travaillent sur les stratégies pouvant les amener à mieux valoriser le volet Contractualisation sollicité par la Fédération Nationale des Coopératives Producteurs de Soja (FNCPS). Ils souhaitent ainsi parvenir à une production satisfaisante.
« C’est une rencontre qui s’inscrit dans une démarche participative du Conseil Interprofessionnel de la Filière Soja car il faut le rappeler depuis l’installation du bureau le 30 mars dernier on s’est plus revu. Aujourd’hui c’était l’occasion de faire le bilan de tout ce qui a été fait jusqu’à présent, de définir les perspectives mais de beaucoup plus revenir sur la question de la contractualisation, voir comment on peut s’ y prendre et quel est le mécanisme qu’on doit définir qui va servir de moyen de contractualisation pour la campagne en cours et celles qui viendront » a confié le président du CIFS-Togo Bakoundah Dessofom Gustav.
Il explique que l’aspect commercialisation est tout aussi important dans la démarche actuelle. Au-delà, l’accent est mis sur la conjugaison des efforts, des énergies pour atteindre les objectifs fixés. « Il faut que les producteurs organisent leurs bases, qu’ils fassent le point sur le volume et sur les superficies emblavées et nous au niveau des acteurs de la commercialisation, il faut qu’on puisse faire le point des volumes. Car à ce niveau il existe une loi d’offre et de la demande d’où la naissance du prix et donc ce travail est décliné en feuille de route », explique le président du CIFS-Togo.
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