Faure Gnassingbé s’est rendu lundi à Ouagadougou pour apporter son soutien au président Roch Marc Kaboré. En sa qualité de président de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, Faure Gnassingbé ne pouvait faire mieux que de se déplacer vers le lieu du drame. Il a été accueilli ce lundi matin et se rendra d’ici peu sur les lieux du crime. A ses côtés se trouvait le président nigérien, Mahamadou Issouffou.
Une attaque terroriste a secoué samedi Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Un groupe de terroristes a pris d’assaut l’ambassade de France et le Camp des forces armées. Vendredi un double attentat a attristé le Burkina faisant état d’une trentaine de morts et près de 80 blessés selon plusieurs sources. «Notre pays a été de nouveau la cible ce vendredi de forces obscurantistes», a dénoncé vendredi soir le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré par le biais d’un communiqué.
« Mon déplacement ce matin à Ouagadougou vise à témoigner la compassion, le soutien du peuple togolais et la solidarité de notre communauté CEDEAO au peuple frère du Burkina Faso. La protection de nos populations et de leurs biens nous préoccupe au plus haut niveau de nos états. Face à cette insécurité, la coopération entre nos pays demeure une ressource inestimable », a écrit Faure Gnassingbé.
Pour lui, la protection des populations doit être une action collective d’autant plus que les pays de la sous-région forment une communauté qu’est la CEDEAO. Les citoyens sont mis à contribution.
« J’en appelle à plus de collaboration des citoyens au plan notamment des alertes en cas de mouvement qu’ils jugent suspects dans leur environnement. » , poursuit-il.
Jusqu’à ce jour, le bilan reste incertain mais les fouilles continuent. Une enquête a été ouverte pour situer l’opinion. Des spécialistes voient dans ces attaques, des actes ayant un lien avec le pouvoir sortant qui n’est rien d’autre que celui de Blaise Compaoré.