Une formation a été organisée ce vendredi 26 septembre 2014 à Kpalimé à l’endroit des acteurs communautaires de la croix rouge sur la prévention et la dépendance aux drogues.
Un seul objectif, des communautés sans drogues
Malgré toutes les sensibilisations qui se multiplient sur le plan national que sur le plan international par rapport aux méfaits de la drogue, beaucoup de personnes continuent par s’en procurer. Non seulement ils s’en procurent mais aussi ils en consomment.
C’est dans le but d’arrêter ce phénomène que cet atelier a été initié ce vendredi, à l’endroit des acteurs communautaires de la croix rouge.
Le thème de cette rencontre s’intitule tout simplement « des communautés sans drogues ». Les organisateurs veulent par cette formation, amener les participants que sont les acteurs communautaires de la croix rouge à se familiariser davantage à la problématique de l’abus de drogue en vue de les amener à s’engager dans la prévention de ces substances.
Des méthodes de logis d’intervention, des techniques de prévention, de traitement, d’orientation et de la prise en charge des cas de toxicomanie, leur seront enseignées pour qu’à leur tour, il puissent relayer l’information et gérer d’éventuels cas qu’ils découvriront dans leurs milieux, selon le Secrétaire Permanent Conseil National Anti-drogue, Commandant Kossi AMAYI.
Quant au Coordinateur Régional ONUDC Diouf BABACAR, « On voudrait que les gens soient outillés pour mieux sensibiliser les jeunes pour leur dire la drogue, ce n’est pas bien, le drogue, ce n’est pas le chemin qu’il faut prendre. »
Le cannabis en tête de liste au Togo
Le phénomène de la toxicomanie existe bel et bien au Togo et prend d’ailleurs de l’ampleur. La preuve est que des stupéfiants sont fréquemment saisis à tous les points d’entrés du pays.
Selon une étude réalisée sur 70 togolais, c’est le cannabis qui serait le plus consommé au Togo. Ceci est une triste réalité à laquelle nous devons tous faire face afin de parvenir à sauver la vie de nos jeunes, la vie de nos communautés de ce fléau.
Au cours de cette formation, il a été dit que les autorités doivent renforcer les mesures répressives contre les trafiquants de ces substances qui ne cessent d’essayer encore et encore de contourner les barrières. Les sensibilisations doivent également être multipliées, car la drogue est aussi mauvaise qu’Ebola.
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