La Synergie des Travailleurs du Togo (STT) avec son nouveau mot d’ordre de grève qui prend effet ce mardi, compromet le bon déroulement des examens du baccalauréat 1ere partie (BAC1) qui démarre également ce jour.
Les travailleurs qui ont vu satisfaire une bonne partie de leurs revendications notamment le « bonus » de 20.000 et 30.000 F CFA (selon les qualifications), n’ont pas donné la chance au dialogue afin d’assurer une bonne fin d’année aux élèves.
Le mouvement syndical exige entre autres que les bonus précités soient accordés aux travailleurs qui émargent sur les budgets autonomes et que les retraités bénéficient des indemnités de départ à la retraite.
Le gouvernés togolais qui a déboursé une enveloppe de 10 milliards afin de calmer la situation, ne semble pas en mesure de satisfaire ces exigences qui ne sont pas pris en compte par la loi de finance de 2013.
Et si on apprenait des autres ?
La nouvelle crise qui pointe à l’horizon doit interpeller les responsables syndicales. Cellou Dalein Diallo, leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), principale formation de l’opposition guinéenne, invité de RFI de ce lundi a montré le bon exemple.
Pour permettre aux élèves de son pays de bien terminer l’année académique, l’UFDG a suspendu toutes ces manifestations de rue.
« On a décidé de les suspendre pour la période des examens scolaires. C’est un droit constitutionnel que nous allons naturellement exercer, dans la mesure du possible », a déclaré Dalein Diallo au micro d’Olivier Roger.