Le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) accuse à son tour le Comité d’action pour le renouveau (CAR), d’« augmenter le taux d’abstention et permettre à Faure Gnassingbé d’obtenir un 3e mandat », en intoxiquant la population avec la pensée de ne pas aller voter le jour J.
Depuis plusieurs semaines, le CAR invite toute la population togolaise à ne pas aller voter, tant que les réformes ne seront pas mises en œuvre.
Lors d’une sortie médiatique ce lundi 30 mars 2015 à Lomé, le Comité d’action pour le renouveau (CAR), accusait l’Alliance nationale pour le changement (ANC, membre du CAP 2015) et l’Union pour la République (UNIR), de s’ingénier à « entretenir la diversion, en tentant de détourner l’attention des togolais de la question des réformes, en faisant semblant de la confondre avec le problème du fichier électoral ».
Cette accusation du parti de Me Dodji Apevon, a suscité de vives réactions au sein du CAP 2015 selon lequel, la position du CAR constitue un danger pour l’alternance tant espérée par les togolais.
Pour Me Abi Tchessa, président national du Pacte socialiste pour le renouveau (PSR), membre du CAP 2015 sur les ondes d’une radio privée de la place, « le Car qui ne participe pas à cette élection, n’est pas autorisé à appeler les populations à la boycotter car, cela relève de la rigueur démocratique ».
« Appeler au boycott, c’est augmenter le taux d’abstention et permettre à Faure Gnassingbé d’obtenir un 3e mandat. Il suffit que tous les Togolais sortent massivement le jour-là et pour aller voter le candidat du CAP 2015, et la limitation du mandat présidentiel et les deux tours d’élections sont obtenus », soutient Ouro-Akpo Tchagnao, député de l’ANC.
En fin de compte, nous assistons à un jeu politique où le CAR et l’ANC se jettent la balle d’accusation, d’être au service du parti UNIR, le pouvoir en place.
Qui croire et qui ne pas croire ?
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