L’insécurité est récurrente au Togo. C’est un constat général que beaucoup n’oseront même pas démentir mais ces temps-ci, le mal semble avoir pris racine et se perpétue. Que ce soit les braquages en plein jour avec vol de plusieurs millions de F CFA, échanges de coups de feu avec les forces de l’ordre ou encore profanations de lieux de prières, la liste reste longue.
Devant ce tableau sombre de ce qu’est devenu le Togo et de la situation que traversent les populations, le ministre de la sécurité et de la protection civile tente tant bien que mal de rassurer la population. Depuis les actes de vandalisme des mosquées et églises, il a même évoqué qu’une enquête est en cours pour mettre hors d’état de nuire ces personnes aux réelles intentions inconnues.
« Ces cambriolages et autres, ce ne sont pas des faits nouveau. Cela existe depuis la nuit des temps et ce sont des faits de société. Ces derniers temps, on a constaté une récurrence. Lorsque des personnes commettent ces actes et vont en prison, après un séjour, ils sont libérés », clarifie le ministre pour qui, il est important de faire le suivi de ces personnes.
La plupart du temps avoue-t-il, ces personnes récidivent à 90 %. « Peut-être qu’il y a des insuffisances du dispositif de sécurité » mais cela sera corrigé au fur et à mesure. Pour le ministre Yark, le Togo a tout de même de très bonnes relations avec ses pays voisins ce qui permet de mieux se partager les informations.
Le fait que des armes se retrouvent un peu partout est dû selon le ministre aux guerres qui ont secoué la sous-région ces dernières années. Quoi qu’il en soit les organismes de lutte contre la prolifération des armes font aussi leur travail.
« Nous attendons beaucoup de la population civile. Je lance cet appel à la population accepte de parler pour apporter un plus au travail de la gendarmerie », souligne le ministre.
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