La semaine dernière a été particulièrement marquée au sein de l’Université de Lomé par une violence sans pareil. Les forces de l’ordre et les étudiants ont transformé  ce lieu d’apprentissage en  unchamp de bataille. Les tirs de gaz lacrymogènes  sont devenus une chanson qui a résonné dans les oreilles des uns et des autres.

Reçue dans une émission sur une radio de la place, la 2ème vice-présidente de l’UL, Kafui  Kpégba a dit être d’accord avec les différents communiqués des partis politiques et Organisations de la Société Civile (OSC) condamnant la violation de la franchise universitaire. Selon elle, l’affrontement entre étudiants et forces de l’ordre pourrait être évité si les apprenants  observaient au moins les règles régissant la  vie  au sein de l’université.  « S’ils respectent ces règles, il ne viendra même pas à l’esprit des forces de l’ordre de les toucher », a-t-elle ajouté. Les policiers « sont incontrôlables, surtout quand ils se sentent en danger »  retient-on.

 

Les réseaux sociaux ne sont pas du reste

Tout le monde a conscience du rôle qu’ont joué les réseaux sociaux dans l’envenimement de cette crise. Il faut reconnaitre que des images et vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux mettant ainsi de l’huile au feu. Mais aussi faut-il qu’ils soient  tous vrais.  « Plusieurs images ont été traficotées. Nous ne le disons pas pour dédouaner ce qu’il s’est passé »  a révélé M. Kpégba.

Ceux qui posent des conditions selon lesquelles les cours ne reprendraient qu’au cas où les étudiants emprisonnés seraient libérés n’auront pas gain de cause. Autrement dit, leur proposition ne passera pas tant que la loi reste ce qu’elle est. « Si les étudiants bloquent toujours les activités à l’université, nous allons rester à la maison. S’il le faut, nous fermerons les portes de l’université pour protéger ceux qui sont venus apprendre. Dans ce cas, c’est d’abord les étudiants qui sont perdants » a-t-elle martelé.

Parmi les  étudiants arrêtés, 7 ont recouvré leur liberté.  Deux d’entre eux devront  passer devant  le juge lundi 26 juin car ils sot considérés comme les têtes de proue de cette manifestation.

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