Fini le temps où les pays occidentaux se mêlaient des affaires internes de leurs anciennes colonies. Depuis le début de la crise togolaise, nombreuses sont les personnes qui cherchaient des voies et moyens pour avoir l’avis de la communauté internationale. La France, en sa position d’ancienne métropole pour des pays comme le Togo, est entrain de changer ses façons de faire.
Apostrophé lors d’une réunion du G7 (Groupe des 7 grandes puissances économiques du monde) à Montréal au Canada, Emmanuel Macron, le président français a clairement signifié qu’il n’a pas intérêt à dicter de lois aux pays africains encore moins au Togo. Chacun est libre de faire les choses comme bon lui semble, c’est ce que sous-entend sa réponse. Pour lui, il n’est point question de refaire les erreurs du passé du moment où l’on a la latitude de les éviter.
« Je ne tomberai pas dans la pratique d’un autre âge où c’est la France qui doit dire à un autre pays ce qu’il doit faire. Et donc je soutiens la démarche de l’Union africaine comme je le fais d’ailleurs sur d’autres sujets. Donc sur le sujet, je souhaite qu’il puisse y avoir le respect plein et entier de la souveraineté du Togo et des principes qui ont été définis et des élections libres. C’est le peuple qui décide de ce qui lui convient. Le temps où la France va expliquer à un chef d’Etat africain de partir ou de faire ceci ou cela est révolu », a-t-il lâché aux Togolais qui lui ont posé la question.
E.Macron réaffirme simplement son soutien à l’Union Africaine et s’aligne derrière cette institution. « La constitution inscrit d’ailleurs ce qui est énoncé par l’Union africaine c’est-à-dire la limitation du nombre de mandat dans le temps et que le peuple puisse s’exprimer et procéder à une transition démocratique. Ce qui est demandé à l’Union africaine, c’est qu’il puisse avoir une alternance. Je soutiens totalement ça », a-t-il mentionné.
Et vous, quelle est votre lecture de cette réaction du président français ?