25 conducteurs de taxi-motos ont été formés sur le code de la route. En vue d’amener les conducteurs à s’approprier les règles régissant la circulation au Togo, il s’est avéré important d’initier ceux-là même qui en sont les premiers concernés. La Délégation à l’Organisation du Secteur Informel (DOSI) en collaboration, avec la Direction des Transports Routières et Ferroviaires ont mis sur pied un projet dénommé OLE. Il vise à garantir la sécurité routière partout sur le territoire national.
Après l’étape de formation, ces conducteurs ont pu obtenir leurs permis de conduire au cours d’une cérémonie apothéose qui a eu lieu samedi dernier à Lomé. Pour l’expert en sécurité routière, Costapinto Blimpo, la formation a pour principal objectif d’amener les conducteurs à être plus prudents sur les routes. Pour lui, cette séance est une action dont la finalité est aussi d’assainir le secteur des transports tout en évitant les graves conséquences de certaines erreurs considérées comme « banales » mais qui engendrent des dommages souvent considérables.
« Cette séance consiste à mettre les conducteurs de taxi-moto à l’épreuve en les soumettant à certains exercices ; ce qui va leur permettre de maîtriser leurs engins en vue de l’obtention de leur permis de conduire ». a-t-il indiqué.
Aucune réglementation n’existe pour les conducteurs de taxi-motos quant à leurs formations. Très souvent, il suffit d’apprendre à conduire et le tour est joué. Cette situation qui ne date pas d’aujourd’hui fait plus de mal que de bien dans le pays. Le gouvernement à travers ces agences vient de poser un premier pas vers la professionnalisation et l’organisation de ce secteur déjà informel.
« Plus de 73% du parc d’automobiles sont constitués des engins à deux roues et leurs propriétaires qui sont pour la plupart des conducteurs de taxi-moto, n’ont aucune notion du code de la route. Cette formation n’est qu’une étape pour l’obtention du permis de conduire. Ces 25 récipiendaires seront les relais auprès des autres. De 25 conducteurs de taxi motos, ils seront 25000 dans quelques mois plus tard à suivre la même formation », souligne Nanamolla Ouro-Bang’Na, cheffe de division contrôle de la réglementation et des statistiques à la DTRF.