Décidément, Lomé et ses environs ne sont pas si sécurisés qu’on le pensait. En cette fin d’année , les réseaux de braqueurs travaillent avec minutie pour abattre leurs proies. Ils savent se mettre dans la peau d’agents de sécurité ou de forces de l’ordre pour arriver à leurs fins.
Les nommés Loumyou TOURE-BAWA, conducteur de taxi à Lomé résidant au quartier Bè-Apéyémé et Koami Séna AGBAVON, plombier ferrailleur demeurant à Lomé au quartier Tokoin Lycée, deux individus de nationalité togolaise arrêtés par les services de la gendarmerie.
Ils ont été présentés à la presse ce mercredi 22 novembre à la Direction Centrale de la Police Judicaire (DCPJ) .
Selon le récit des faits, ils ont été interpellé dans la nuit du 11 au 12 novembre passé par une patrouille de la Police nationale. Ils ont été interpellés au moment où ils tentaient de braquer un motocycliste.
Parlant de mode opératoire, ces deux présumés braqueurs se déguisent en éléments de la Police. Ils interceptent et interpellent les conducteurs dans la nuit avant de mettre à exécution leurs plans.
« Les intéressés s’habillent en noir complet avec l’inscription « SECURITE » bien visible au dos, les confondant aux fonctionnaires de Police affectés à la Brigade Anti Criminalité (BAC). Usant de cette confusion créée par leur apparence, ces deux malfrats, munis de pistolet factice, de cordelettes, de couteau commando, à dos de leur moto, se faisant passer pour des agents de police en patrouille, arrivent à tromper la vigilance des paisibles citoyens et commettent divers forfaits (racket, braquage, vol etc…) », a révélé Nouroudini OURO-SALIM, Commissaire Principal de Police à la DCPJ.
Les deux individus possédaient de faux pistolets mitrailleurs, deux cordelettes et un couteau poignard. « La poursuite des investigations par la DCPJ a permis d’établir que ces deux individus sont des ex-employés de sociétés de gardiennage auxquelles ils ne font plus partie depuis plusieurs mois », a souligné Commissaire Nouroudini OURO-Salim.
La population est conviée à rester plus vigilante.
Le moyen le plus sur d’éviter ça, c’est de demander aux populations de regarder les cartes des policiers.