Deux mandats consécutifs à la tête de la communauté la plus intégrée d’Afrique, l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Deux mandats en quatorze mois à la présidence du Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Un discours de développement à la Cinquième Conférence Internationale de Tokyo pour le Développement de l’Afrique (TICAD V), la mutualisation des visions françaises et togolaises à l’Elysée par François Hollande et Faure Essozimna Gnassingbé…
Tant d’enjeux et de défis mondiaux où la leçon prospective du président togolais est bien comprise et suscite des réflexions internationales : « Il y a des menaces que les armes ne peuvent pas faire disparaître », selon Faure Gnassingbé. Cet apophtegme a doublé l’éveil au sein de la communauté internationale qui s’est déployée diplomatiquement dans le Sahel, avec récemment la participation du chef de la diplomatie togolaise Robert Dussey aux côtés du Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-Moon pour renforcer la réflexion dans l’optique de la stabilisation de cette région très en proie à des réseaux terroristes et aux trafics de toutes sortes.
Le Président français François Hollande qui a invité son homologue togolais deux fois en l’espace de moins d’un mois fin 2013 à l’Elysée pour renforcer leurs convergences de vues sur les questions de paix et de sécurité internationales, a reconnu en Faure Essozimna Gnassingbé, une fertilité diplomatique basée sur le tact et le contact qui sont les nerfs de la facilitation de la cohésion internationale. Hollande sait qu’il ne peut pas se passer du Togo dans le processus d’établissement d’un ordre sécuritaire international, notamment dans le Golfe où sévissent la piraterie et la criminalité maritimes.
Les menaces contre la sécurité internationale et des Etats a longtemps été l’une des préoccupations de la diplomatie togolaise. Le Togo, havre de paix, avait été ces trente dernières années victime d’attaques terroristes, sans jamais faire l’objet d’une réaction énergique internationale concertée, comme ce fut le cas à la suite des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Le Président de la République togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé a l’ambition de faire de l’Afrique, un continent débarrassé de tous les réseaux terroristes, y compris les groupes armés qui terrorisent les populations.
C’est à cet égard que le Chef de l’Etat togolais a présidé le 13 mai 2013 à New York en présence du Secrétaire Général de l’ONU Ban Kh ;i-Moon, un débat de haut niveau sur les enjeux et défis de la lutte contre le terrorisme international, qui prend de plus en plus de l’ampleur sur le continent africain notamment au Sahel. Pour le Président Faure Gnassingbé, la lutte antiterroriste sur le continent est un impératif. Faisant l’état des lieux des activités terroristes sur le continent, il s’est servi de la situation en Algérie, au Mali, en Libye, ou au Nigeria pour appeler à un partenariat mondial d’urgence afin de réduire au silence les milices islamistes qui font régner la terreur et font couler le sang. Il faut souligner que le deuxième mandat du Togo en quatorze mois à la présidence du Conseil de Sécurité, était l’un des plus difficiles exercices : la guerre civile en Syrie, les discussions sur le nucléaire iranien, la mise en place de la Force de paix des Nations Unies au Mali, etc. étaient parmi les grands dossiers que le Conseil avaient à gérer sous la présidence du Togo.
Le 18 novembre 2013, c’est à Koweït City que l’Emir Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah courtise le Chef de l’Etat togolais après l’avoir accueilli personnellement à sa descente d’avion pour marquer l’intérêt pour le monde arabe de partager l’expérience du Togo au Conseil de Sécurité de l’Onu et solliciter l’appui de Faure Gnassingbé pour faire entendre la voix du monde arabe dans les couloirs du gouvernement mondial à New York.
Pour avoir une voix aisée au Nations Unies, il faut s’assurer qu’on représente une peuple prospère ou en progrès. Faure Gnassingbé s’est ainsi battu pour faire du Togo, une de ces nations qui « montrent la voie vers un avenir meilleur. Elles prouvent qu’avec une coopération, une coordination et une volonté politiques fortes, il est possible de réduire rapidement et durablement la faim », a constaté le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva. Le Togo a été honoré le 16 juin 2013 au siège de l’institution par un Prix avec 37 autres pays : l’Algérie, l’Angola, le Bangladesh, le Bénin, le Brésil, le Cambodge, le Cameroun, le Chili, les Fidji, le Honduras, l’Indonésie, la Jordanie, le Malawi, les Maldives, le Niger, le Nigeria, le Panama, la République dominicaine et l’Uruguay, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, Cuba, Djibouti, la Géorgie, le Ghana, la Guyane, le Kirghizstan, le Koweït, le Nicaragua, le Pérou, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, les Samoa, Sao Tomé-et-Principe, la Thaïlande, le Turkménistan, le Venezuela (la République bolivarienne du) et le Viet Nam.
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