Après des mois de tractations entre enseignants et gouvernement, une fumée blanche peut sortir enfin. Elle marque dans ce duel sans merci le début d’une nouvelle ère qui sans doute devra conduire les uns et les autres à taire passions et sentiments pour l’intérêt général, bref l’intérêt des apprenants. Le Gouvernement fixe ainsi au jeudi 11 janvier 2018 la reprise du dialogue avec les syndicats des enseignants.
Ce jeudi 04 janvier, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Komi Selom KLASSOU a reçu les membres du bureau du Conseil National du Dialogue Social (CNDS) conduite par son président, M. Kondé SANGBANA.
« Préoccupé par les perturbations dans le secteur de l’éducation, qui se manifestent par des grèves à répétition, le gouvernement a saisi le Conseil national du dialogue social pour trouver une solution définitive à la situation qui porte préjudice à l’école togolaise » , explique le service communication de la Primature.
Le Premier ministre Komi Selom Klassou, a confirmé pour sa part la volonté du Gouvernement à reprendre le dialogue avec les syndicats des enseignants. Il souligne que « le dialogue doit rester la voie privilégiée de résolution des désaccords ».
Le président du Conseil national du dialogue social, M. Kondé Sangbana a indiqué que : « Le Premier ministre a donné la confirmation que la semaine prochaine, il fera tout pour que les négociations reprennent entre le Gouvernement et les fédérations syndicales. Je crois que les mesures seront prises pour que cette communication soit faite aux organisations syndicales afin que le débat puisse reprendre et surtout mettre un terme aux arrêts de travail et aux grèves pour qu’à la reprise des classes le 8 janvier 2018, les choses rentrent dans l’ordre pour que le secteur de l’éducation puisse reprendre normalement ses activités ».
Des rencontres ont permis au Conseil National du Dialogue Social et le Gouvernement de formuler depuis décembre 2017, un certain nombre de recommandations au Premier ministre afin dit-on « qu’il puisse dans la mesure du possible, reprendre le dialogue avec les fédérations d’enseignants pour examiner encore à leur niveau les points qui n’ont pas eu à trouver de solutions consensuelles ».
La majeure partie des revendications des enseignants a été écoutée. Du statut particulier des enseignants, à l’intégration en passant par les cotisations de certains enseignants auxiliaires, tout a été assouvi.
Le Conseil National du Dialogue Social est une structure tripartite, regroupant le gouvernement et les partenaires sociaux que sont les employeurs et les organisations syndicales.