Une crise politique est entrain de saper les bases de la quiétude des populations togolaises. Depuis août 2017, la recrudescence des manifestations politiques crée plus de remous et de bruits. Chaque citoyen trouve son mot à dire. Même au niveau international, des organismes interviennent pour calmer les parties en conflit. D’ailleurs la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) s’y penche avec les facilitateurs que sont les présidents Alpha Condé de la Guinée et Nana Akufo-Addo du Ghana.
Au Togo, chacun y va selon ses commentaires et c’est justement ce que se lit dans les propos de l’homme de Dieu, Bruno Koffi Messanh Atchor. Ce dernier, lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 30 juillet à Lomé pense que le président Faure Gnassingbé ne fait jusque là qu’exécuter la mission que Dieu lui a confiée. Le pasteur Bruno Koffi Messanh Atchor qualifie de « naïve » toute contestation du peuple envers le chef de l’Etat. Allusion faite aux dernières manifestations organisées par les partis de l’opposition et qui parfois se sont révélées violentes.
La résolution de la crise passe selon lui par un principe divin qui demande que tous les Togolais mettent l’accent sur la culture de l’amour, le respect mutuel et hiérarchique obligatoire puis le respect mutuel entre pouvoir et opposition. « C’est ce qu’il faut au peuple togolais pour se débarrasser définitivement de son état de conscience prisonnier ou d’esclave avec la politique mal comprise pour ne point utilement périr comme la Syrie, la Libye, la Somalie qui ne savent plus à quel point se vouer aujourd’hui », a conclu M. Atchor, également coordonnateur du Mouvement des jeunes pour la transparence (MoJeT).
« Même si demain le chef de l’Etat doit partir, ce projet ne peut effectivement prendre qu’à partir de lui. Si on avait compris le projet de résolution définitive de la crise sociopolitique togolaise que nous avons fait en 2012 et qu’on l’avait mis en branle, le président serait parti depuis. C’est parce qu’il est mal compris qu’il est toujours en place », a-t-il conclu.