La politique pour la politique mais rien que ça. Non à l’ingérence dans la vie privée des acteurs politiques. Non et non. C’est dans une certaine mesure les recadrages de Gerry Taama adressés à Abass Kaboua. Bien qu’ils soient tous deux centristes c’est-à-dire se classant au beau milieu de la scène politique togolaise, le président du Nouvel Engagement Togolais (NET) n’a pas été du tout content de l’attitude de son frère Abass Kaboua qui pour lui est allé un peu plus loin.
Cette intervention vient en réponse aux propos tenus par Abass Kaboua lors d’une conférence de presse mercredi 12 septembre dernier à Lomé. Selon les révélations du président du MRC, la fille aînée du chef de file de l’opposition a été recrutée à la BOAD. Ce qui pour lui n’est pas clair puisqu’il s’agirait d’une négociation menée par Jean-Pierre Fabre en personne et en catimini. Ces propos ont été diversement appréciés ces derniers jours au Togo. La plupart estiment que c’est de la pure diversion parce que les enjeux politiques de l’heure sont plus importants que tous ces sujets de moindre sintérêts.
« Non Abass, les centristes ne peuvent pas tout se permettre au nom de la politique », écrit Gerry pour corriger le président du Mouvement des Républicains Centristes (MRC), Frédéric Abass Kaboua.
« Ce matin, lors d’une conférence de presse, mon frère Abass s’en est pris à une des filles de Jean-Pierre, au motif que celle-ci aurait profité des passe-droits de son père pour obtenir un excellent poste à la BOAD. Non, Abass, laissons nos familles en dehors de nos luttes politiques. Même si à l’époque, ce genre de ragots faisait glousser au CST, le centrisme qui prône un humanisme unilatéral ne peut pas se permettre une telle réaction. Être né Fabre, Kaboua, Gnassingbé ou Taama ne nous lie en rien aux activités politiques de nos parents », a clairement dit Gerry Taama.