Le Premier Ministre togolais a effectué une visite inopinée au CHR Lomé Commune ce lundi 02 février où il a constaté avec fureur, la paralysie que cause le mot d’ordre de grève de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) au sein des services, dans le cadre de leurs revendications. « Les revendications de la synergie n’ont rien de social » avait-il affirmé.
Au cours du mois de janvier et précisément dans les 3 dernières semaines, la Synergie des Travailleurs du Togo (STT), a observé respectivement des mots d’ordres de grève de 24, 48 et 72 heures, dans le cadre de leurs éternelles revendications (augmentation des salaires) débutées depuis 2 ans.
Ces mots d’ordre de grève paralysent les activités principalement dans le secteur de la Santé et de l’Education. D’un côté, les malades sont laissés à eux-mêmes car c’est le service minimum qui est assuré par les fonctionnaires de la Santé lors des grèves, et de l’autre côté, les élèves sont délaissés.
Ce lundi 02 février 2015, le Premier Ministre togolais Arthème Ahoomey-Zunu a effectué une visite surprise au CHR Lomé Commune et a constaté que le service est bloqué par un mot d’ordre de grève lancé par la STT.
Furieux, il a affirmé que les « revendications de la synergie n’ont rien de social ».
«… Nous savons qu’il y a beaucoup de chose à faire. Les blocs opératoires sont dans un état difficile. Les labos n’ont pas d’instrument pour travailler. L’effort que nous devons faire c’est pour le service, nous ne pouvons pas continuer ainsi …» avait-il déclaré.
Après ce constat amer, le Premier Ministre a rencontré dans l’après midi les syndicats de la synergie.
Affaire à suivre.
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