Depuis le 1er novembre dernier, le gouvernement togolais a interdit la production, l’importation et la distribution des sachets plastiques non biodégradables dans le pays. L’Observatoire Ouest Africain de l’Environnement (OOAE) veut veiller au respect de ce décret par la création de la police de l’environnement conformément à l’article 136 de la loi cadre de 2008.
Il faut passer à l’étape supérieure
Depuis 3 ans, le décret portant interdiction de la production, l’importation, la distribution et la commercialisation des emballages plastiques non biodégradable au Togo a été rendu public. Le gouvernement a même accordé plusieurs fois des délais supplémentaires jusqu’au 31 octobre dernier, mais, les la population continue toujours par s’en servir.
Vu l’importance des dégradations de l’environnement togolais, à cause de ces sachets plastiques non biodégradables, il faut une mesure dissuasive. L’Observatoire Ouest Africain de l’Environnement prend l’initiative de mettre en place la police de l’environnement.
Pour quelle mission ?
L’OOAE s’est basé sur l’article 136 de la loi cadre de 2008, pour mettre en place cette police environnementale avec la collaboration d’autres ONG et Associations qui luttent pour la cause écologique.
Elle aura pour mission de rechercher et de constater les infractions parlant de l’utilisation de l’emballage incriminé et des actes inciviques, tout ceci pour réduire le taux d’insalubrité dans le pays.