Les états-majors des partis politiques et coalitions de partis, notamment ceux que les résultats créditent pour siéger dans la nouvelle Assemblée nationale, sont impatients de connaître leur sort. La Commission Electorale nationale Indépendante (CENI) s’active pour proclamer dans les prochaines heures les résultats du scrutin législatif du 25 juillet 2013. Mais en attendant, les résultats restants à publier ne pourront rien changer par rapport aux tendances annoncées par les médias nationaux et étrangers, qui annoncent la bipolarisation de la classe politique togolaise.
Ainsi, l’Union pour la République (UNIR), parti du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, a réussi à se tailler une majorité confortable pour baliser la voie à la poursuite des réformes économiques qui ont récemment permis au Togo d’être éligible à l’Initiative PPTE, facteur logique de l’annulation de sa dette. Les opportunités qu’offre cette annulation ont été traduites il y a quelques semaines par la création de la Holding d’Etat dénommée « TOGO INVEST CORPORATION » pour booster la relance économique et les investissements dans les secteurs favorisants tels que les infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires.
En face de cette majorité présidentielle siègera le nouveau chef de file de l’opposition togolaise, l’Alliance nationale pour le Changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre. Pour avoir refusé de coaliser pour affronter le parti au pouvoir, les autres partis historiques ou non de l’opposition ont été sanctionnés par les électeurs avec quelques petits sièges de sauvetage.
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