Le président de la délégation spéciale de la préfecture du Golfe, Kossi Aboka n’a jamais été en accord avec les occupants illégaux de voie publique et encore moins ceux Adidogomé. Mardi dernier, le président et ses collaborateurs ont désengorgé ce quartier de Lomé du tronçon du camp militaire jusqu’au carrefour caméléon.
Même en grinçant les dents, en pestant à contrecœur, les habitants concernés ont assistés impuissants à cette scène de démolition des hagards et autres abris de fortune. Selon nos informations, des citoyens qui ont laissé leurs matériaux de constructions au bord de la route en ont eu pour leurs parts. Etant donné que le sable, les graviers et autres bouchent les caniveaux, ils ont assisté à la fermeture de leurs chantiers. « Ceux qui ont décidé de défier le pouvoir public, seront soumis au paiement des amandes allant jusqu’à 300.000f CFA » a averti M.Aboka.
« Avant que ces citoyens ne rentrent en possession de leurs matériaux de construction ou voir leurs chantiers ouverts ils doivent curer 100 mètres linéaires de caniveaux ou payer la somme correspondante » a rappelé M. Aboka sachant que le curage de un mètre linéaire coûte 3000 F CFA.
En février dernier, c’était les habitants d’un quartier proche de la présidence de Lomé qui allait être pris pour cible. S’agissant d’une affaire opposant l’Etat et les communautés de Bè, la délégation spéciale de la préfecture du Golfe a eu beaucoup de mal dans sa tentative de démolition de ce quartier pour dit-on assurer la sécurité du Chef de l’Etat. Les populations se sont levées vigoureusement et tout a tourné au vinaigre pour les forces de l’ordre qui allaient passer à l’action. Si certains reconnaissent la légitimité du travail que fait M. Aboka et les siens, il est à souligner que l’Etat doit toujours veiller aux préavis à donner aux concernés et surtout les indemnités.
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