Si dans le passé, des gens pouvaient se permettre de déféquer là où ils veulent, aujourd’hui ce ne sera plus possible. La défécation à l’air libre, quoi qu’on dise est un mal qui gangrène aussi bien villes que campagnes. Des personnes n’ayant souvent pas de latrines dans leurs maisons ne trouvent pas d’autres alternatives que de faire leurs besoins à l’air libre parfois à proximité des habitations.

Cette situation n’est pas du goût des autorités togolaises. Les auteurs de ces actes vont désormais être amendés.  Dans le même sillon, un certain nombre d’actes sont pris en compte. Ils concernent des dispositions que beaucoup négligent quant au bien-être de leur entourage. Les nuisances sonores, la vente de produits laitiers sans autorisation, la commercialisation de produits de qualité douteuse ou périmés coûtera entre 50000 F et 20000 F aux fautifs. La création de dépotoirs sauvages, ou encore l’enfouissement de déchets à des endroits non-autorisés seront désormais punis.

C’est en substance ce que l’on retient d’un arrêté interministériel provenant du ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya  et celui  la santé et de la protection sociale, Moustafa Mijiyawa. Sur ce, la défécation à l’air libre qui était monnaie courante hier prend la forme d’une infraction passible  d’une amende allant jusqu’à  50 000 F CFA.

Dans le même temps, l’arrêté précise que d’autres actes seront répréhensibles. Il est question de l’enfouissement des ordures ménagères  et création de dépotoir dans une maison qui seront  passibles d’une amende allant de 10 000 à 200 000 F. Au-delà, l’évacuation des eaux usées comme celle des puisards (pour les ménages)  sur la voie publique est amendée à 5000 F.  Les sociétés qui sont dans des cas d’évacuation des eaux usées paieront par contre 100 000 F CFA.

 

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