La question est sans doute légitime et adaptée au contexte actuel. A quelques jours de la prochaine rentrée scolaire 2017-2018, ce dernier virage s’annonce un peu mouvementé pour le gouvernement togolais. Les syndicats s’apprêtent à les secouer un tant soit peu à condition que leurs revendications soient assouvies. Les syndicalistes évoquent évoque un certain nombre de points sur lesquels les discussions avec le gouvernement doivent porter.
Atsou Atcha , le coordonnateur de ce syndicat a annoncé lundi sur une radio de la place qu’il faudrait revoir le problème de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSC) qui selon lui est resté sans suite. « Les camarades délégués voudraient comprendre pourquoi et voir ce problème définitivement résolu. On a aussi le problème des enseignants volontaires qu’il faut intégrer sur un concours spécial ainsi que les normaliens qui ne bénéficient des avantages qu’on devrait les accorder ».
Aussi a-t-il rassuré qu’une missive a été transmise au premier ministre Selom Klassou afin que l’adoption du nouveau statut particulier de l’enseignant soit faite non seulement d’une façon inclusive mais bénéfique à toutes les parties qu’il s’agisse des enseignants, des apprenants, des parents ou du moins des autorités du pays. Il ne reste que pratiquement deux semaines, c’est pour cela que « nous souhaiterions vivement que les choses puissent s’accélérer car nous avons reçu des recommandations fermes venant des délégués d’envoyer un courrier de préavis aux autorités. Nous sommes obligés de répondre à cet appel » a-t-il précisé.
Notons qu’au mois de mars dernier, le gouvernement a fait un pas de géant en doublant la prime de la fonction enseignante et entend mettre en œuvre d’autres réformes. Les primes sont passées de 10.000 francs à 20.000 francs pour les catégories A et de 8000 à 16.000 francs pour les autres catégories, ceci à titre de mesure transitoire.
Une année scolaire mouvementée n’arrangera personne si l’on se fie aux expériences des années antérieures.
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Le gouvernement doit tout faire. Il doit faire un grand efforts pour faire sortir notre pays du marasme éducatif. Revoir des condition de vie des étudiants.prouver solutions aux diplômé qui ne font que transporter les baguages au grand marché pour trouver le pain quotidien