La XVIIIème Session Ordinaire du Conseil d’Administration du Fonds de Solidarité Africain (FSA),  se tient à Lomé les 29 et 30 mars 2018. La capitale togolaise prête son cadre aux différents acteurs impliqués dans la gestion  du FSA de se retrouver. Des Ambassadeurs et Consuls Généraux des Etats Membres du Fonds de Solidarité Africain accrédités auprès de la République Togolaise ainsi que les premiers responsables de l’institution sont en réunion à Lomé.

« Le Fonds de Solidarité Africain permet  aux entreprises tant publiques que privées ainsi qu’aux institutions de micro-finance de ses Etats membres, d’accéder au crédit bancaire et de lever  des fonds  sur les marchés financiers, destinés à financer les projets d’investissement et les activités génératrices de revenus en vue de garantir le développement économique et le bien être des populations », a indiqué le ministre de l’économie et des finances qui s’est fait représenté.

L’institution a su s’adapter aux mutations des économies respectives des Etats membres surtout en ces périodes de crise économique généralisée.Elle s’est maintenue en accordant des financements aussi bien aux Etats qu’aux acteurs du secteur privé, le tout à travers la garantie financière, l’allongement de la durée de vie des prêts et la prise de participation.

En terme de contribution du Fonds de Solidarité Africain (FSA) au développement des économies de ses Etats membres, il est à noter qu’au 31 décembre 2017, « le montant total des interventions du Fonds en garantie des financements s’est situé  à plus de 378 milliards de francs CFA. Ce montant a permis de mobiliser des ressources de l’ordre  de 761 milliards. », précise le ministre.

 

L’effort du Togo

Dans ce contexte, le Togo a aussi fait des efforts pour tenir bon. Il faut citer celles relatives au climat des affaires. Selon le ministre, l’économie togolaise connait, depuis plus de 5 ans des résultats impressionnants. « Le taux de croissance du PIB au cours des cinq dernières années s’est établi en moyenne à 5,5 %, soit un niveau supérieur à celui de la plupart des pays d’Afrique subsaharienne », note-on.

Le Togo a de son côté mis en œuvre, des réformes  pour rendre attractif l’environnement économique pour les investisseurs en  général, et  faciliter la vie des entrepreneurs. On note notamment la suppression des droits d’enregistrements et des droits de timbres, la libéralisation du capital social, l’exonération de la taxe professionnelle unique pour les jeunes entrepreneurs, la réduction des frais de publication des annonces légales et d’autres incitations fiscales.

Au Togo, les garanties accordées par le Fonds de Solidarité Africain (FSA), se  chiffrent à près de 38 milliards F CFA dans le cadre du  financement des entreprises.