L’urbanisation des villes togolaises ne se fait pas dans les normes. Les plans des villes datent de plusieurs années déjà et les rues, immeubles et autres édifices publics s’entremêlent. Lomé par exemple souffre d’une surpopulation sans précédent. Certains parleront même de macrocéphalie puisqu’elle concentre à elle seule les ministères, structures étatiques au point où les habitants d’autres villes ne peuvent faire certaines démarches administratives sans venir dans la capitale.
Le Programme des nations unies pour les établissements humains (Onu-Habitat) ne reste pas silencieux face à ces enjeux. Ce mercredi à Lomé un mémorandum d’entente de cinq ans a été signé avec le Togo.
Une entente a été scellée par le ministre togolais de l’habitat et du cadre de vie, Fiatuwo Sessenou et le directeur région Afrique du programme Onu-Habitat, Mutizwa Mangiza.
Elle définit un nouveau cadre de coopération entre le gouvernement et l’institution Onusienne.
« La signature de ce mémorandum entre le gouvernement togolais et l’Onu-Habitat est une première pour le ministère. C’est là un symbole fort.
La mise en œuvre apportera quelques réponses aux questions du devenir en milieu urbain » , a indiqué Fiatuwo Sessenou, ministre du cadre de vie, lors de la cérémonie.
Les points saillants de ce document mettent l’accent sur une coopération devant permettre de fixer les objectifs du nouvel agenda urbain durable adopté par les chefs d’Etat et de gouvernement à Quito.
« Le temps n’est pas aux longs discours mais à l’action pour un développement harmonieux des villes togolaises », a-t-il ajouté.
Des sources concordantes annoncent qu’à l’horizon
2050, les villes togolaises occuperont plus de la moitié de la population du pays , ce qui est 35% en 2017.
Le gouvernement devra travailler sur l’amélioration des logements, le cadre de vie en prévoyant des voiries urbaines de qualité, l’occupation des terres et la maîtrise de la terre selon
Mutizwa Mangiza de l’ONU-Habitat.