Le Togo a été félicité de vive voix mercredi par la délégation de l’Union Européenne à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale contre la peine de mort. Ces avancées sur ce terrain sont saluées par Cristina Bareira, la nouvelle chef de délégation de l’UE au Togo.
Dans le message de circonstance dont copie nous est parvenue, elle demande aux autres Etats de prendre exemple sur le Togo. « Le Togo a adhéré le 14 septembre 2016 au deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant l’abolition de la peine de mort. Ainsi, la République togolaise est devenue le 82ème Etat partie à cet important traité. Nous souhaitons à nouveau féliciter le Togo étant donné que d’un point de vue juridique, cette adhésion rend le rétablissement de la peine de mort au Togo impossible, car aucun retrait de ce Protocole facultatif n’est autorisé » précise le communiqué.
Au-delà, il faut reconnaitre que cet arsenal de mesures rétablit la dignité humaine dans un pays qui , dans le passé, n’a pas été en marge des violations de droits humains. L’Union européenne dit être radicalement opposée à la peine capitale dans tous les cas et en toutes circonstances. La peine de mort est tout simplement « incompatible avec la dignité humaine » et constitue « un traitement inhumain et dégradant ».
Selon le communiqué, dans le monde entier, plus des deux tiers de l’ensemble des pays ont aboli la peine de mort en droit ou dans la pratique.« Désormais, l’abolition de la peine de mort est bien enracinée au Togo. L’adhésion au deuxième Protocole facultatif démontre l’engagement du Togo en faveur de l’abolition universelle de la peine de mort et devrait encourager d’autres pays à suivre cet exemple. Elle témoigne également de la tendance abolitionniste tout à fait remarquable que l’on observe en Afrique et qui a amené de nombreux pays à mettre fin à la peine de mort en droit ou en pratique » poursuit Mme Cristina.