L’approche thérapeutique est l’administration massive d’ivermectine et d’albendazole ; des médicaments offerts par deux grands laboratoires, Merck et GlaxoSmithKline. L’information est contenue dans un étude publiée récemment par la revue médicale spécialisée « PLOS Neglected Tropical Diseases ».
Ce programme est le résultat d’une étude conjointe menée par les responsables du ministère togolais de la Santé, l’Université de Lomé, le gouvernement norvégien, la Fondation Mectizan (basée en Géorgie), la Rollins School of Public Health de l’Université Emory (Atlanta) et le Centre américain de lutte contre les pandémies.
La filariose lymphatique, communément appelée éléphantiasis, est l’une des maladies tropicales négligées. L’infection se produit lorsque les parasites filaires responsables de la maladie sont transmis à l’homme par des moustiques. Lorsqu’un moustique porteur des larves ayant atteint le stade infectant pique une personne, les parasites pénètrent dans la peau à la suite de cette piqûre. Les larves migrent alors vers les vaisseaux lymphatiques où elles se développent pour devenir des vers adultes qui formeront des «nids» dans le système lymphatique humain.
Bien que l’infestation soit généralement acquise dans l’enfance, les manifestations visibles, douloureuses et gravement défigurantes de la maladie n’apparaissent que plus tard dans la vie. Les épisodes aigus de la maladie causent des incapacités temporaires, mais la filariose lymphatique finit par conduire à une incapacité permanente.
Source: republicoftogo.com
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