Le ministère de l’économie et des Finances et la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières du Togo (CENTIF) ont organisé ce lundi une rencontre sur le blanchiment de capitaux avec l’appui technique et Financier de la Banque Mondiale.
Les participants travaillent sur l’identification des sources et les formes de criminalité financière qui existent au Togo. Au-delà, ils comptent s’armer pour combattre le mal afin qu’il ne s’étende pas. Les méthodes efficaces de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme sont aussi passées en revue.
« Cette évaluation est une exigence pour tous les pays d’après les 40 recommandations du groupe d’action financière révisée en 2012. Ces recommandations font de l’approche basée des risques, le fondement des mécanismes contre les réactions d’un pays contre le blanchiment des capitaux de financement du terrorisme » a estimé la représentante de la Banque Mondiale au Togo, Joëlle Dehasse.
« Dans ce contexte, les travaux permettront au Togo de mettre en œuvre la conformité de son dispositif au niveau standard. Réduire les activités criminels qui présentent un défi majeure pour l’Afrique de l’ouest , cela permettra au Togo de mieux comprendre les dimensions et les sources de produits du crime financier et de mieux identifier les méthodes et les tendances du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme mais aussi une meilleure appréhension des faiblesses du système de lutte contre ses activités et les facteurs qui pourraient rendre le Togo vulnérable et attrayant pour ses activités illégaux », poursuit-elle.
Du côté togolais, le Coordonnateur de l’Evaluation National des Risques au Togo, Aquitem Zachari confie que cet atelier permet de déceler les menaces et les vulnérabilités du pays par rapport au blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Pour le moment, explique-t-il, au Togo « toutes les lois ne sont pas votées pour empêcher la criminalité ».