Auront lieu ou n’auront-elles pas lieu? Cette question, beaucoup se la pose. Mais en attendant d’y trouver une réponse concrète, les partis qui sont en lice pour les législatives du 20 décembre ne perdent pas une minute. L’Union des forces de changement (UFC) ne perd pas le temps. Le parti a présenté ce lundi 3 décembre son projet de société.
« Si le parti politique présidé par Gilchrist Olympio sort majoritaire des élections législatives du 20 décembre prochain, il soumettra à l’Assemblée nationale un projet de loi de révision de la constitution limitant à 2 tous les mandats électifs, notamment présidentiels, législatifs et locaux », expliquent les responsables du parti.
Le programme de société présenté par l’UFC va de la politique à l’économie en passant par le social. On note aussi la soumission à l’Assemblée nationale d’une proposition pour amnistier les crimes politiques, économiques et les crimes de sang pour la période allant de 1958 à 2018.
« Nous nous engageons dans le processus électoral pour contribuer à améliorer les choses. Certains, restés dans une logique de l’absurde, disant qu’on ne peut les forcer à aller boire l’eau à la rivière. Nous pensons que c’est un dilemme poussé jusqu’à l’absurde. Les gens réagissent comme un âne qu’on place entre un sceau d’eau et un sceau d’avoine et qui refuse d’aller boire l’eau et de manger l’avoine. Ce qui arrive, c’est qu’il périt de faim et de soif », estime Isaac Tchiakpé, conseiller du président de l’UFC.
L’agriculture aussi est visée. Elle sera modernisée afin que ses retombées puissent profiter à plus d’un. « Le chemin le plus simple pour le Togo, c’est une réforme en profondeur du secteur agricole pour doper la production nationale. A cette réforme, il faut ajouter des mesures visant à améliorer le climat des affaires, une réforme du système fiscal et l’intensification des dépenses publiques pour stimuler la demande et favoriser l’emploi », rassurent les responsables de cette formation politique.