Ce n’est de secret pour personne. Les médias publics ne traitent pas les informations relatives aux manifestations comme cela se doit. Ce constat dressé en premier lieu par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) vient d’être mis à jour par le Mouvement Martin Luther King.
Le MMLK s’en indigne et demande plus d’équilibre en appelant au respect de la Constitution en vigueur au Togo. Triste est le constat fait par ce mouvement. « Il est triste de constater de manière récurrente que les médias publics procèdent depuis quelque temps à une couverture arbitraire et déséquilibrée des manifestations politiques dans notre pays. Cette volonté manifeste d’empêcher une partie de la classe politique togolaise de s’exprimer sur les médias publics viole l’article 130 de la constitution togolaise relatif aux attributions de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), celles de veiller au respect d’informations et de communication et à l’accès équitable des partis politiques et des associations aux moyens officiels de communication et d’informations » lit-on dans le communiqué.
Ainsi, les mises en garde de la HACC sont tombées dans des oreilles de sourds au point où le mal continue son petit bonhomme de chemin. Déplorable de voir les médias publics censés servir tout le peuple se montrer partiaux. Le MMLK appuie son idée d’exemple concret.
Les« organes d’État continuent d’exceller dans la partialité et la grave atteinte à la liberté d’expression d’opinions. Par exemple, la TVT a consacré ce 4 octobre 2017 plus d’une dizaine de minutes au meeting des partis de la mouvance présidentielle alors que dans une petite minute, la manifestation des partis politiques de l’opposition à Lomé a été expédiée avec des images non conformes à la réalité » note -t-on.
Au-delà, le MMLK dit condamner fermement les intimidations subies par les journalistes des médias publics à l’intérieur du pays. Il ne s’agit que de « comportements non civiques, maladroits, agressifs » raison pour laquelle il appelle « les uns et les autres à faciliter aux hommes et aux femmes des médias leurs activités sur le terrain ».
La HAAC est invité à « faciliter l’accès équitable de tous les partis politiques et des associations aux moyens officiels de communications et d’informations » tel que prévue par la Constitution togolaise.