Lentement mais surement, le Projet d’Aménagement de la Basse Vallée du fleuve Mono (PBVM) prend corps. Il y est prévu l’aménagement de 496 hectares dont 488 hectares à exploiter pour la production agricole.
Malgré certaines pesanteurs constatées sur le terrain notamment le refus par les paysans de libérer la zone, le problème d’indemnisation, l’artillerie lourde d’engins et les ressources humaines déployées par le groupe Midnight Sun, laissent augurer les lendemains meilleurs pour l’agriculture dans le Bas-Mono.
D’après les ingénieurs conducteurs de travaux, le travail abattu avoisine en terme de pourcentage 43 et tout porte à croire que si certains paramètres n’avaient pas influé sur l’élan pris par le groupe Midnight Sun, les travaux exécutés atteindraient les 700/0.
La technique utilisée consiste à remanier les surfaces cultivables avec sous-solage de la terre et planage. Quand on sait que lesdits espaces ont été exploités pendant des décennies par les paysans, un gage pour rendre les terres riches et fertiles avec une belle incidence sur le rendement à l’hectare passe par la technique de renouvellement des terres. Ainsi, de 1500kg à l’hectare avant les travaux, les producteurs espèrent atteindre 2500kg à ha pour le riz. S’agissant des maraichers, l’on planche sur 4000 à 7000kg à l’hectare d’après les spécialistes.
Le projet PBVM est une réponse précise aux préoccupations des paysans. Kovié et Agomé-Glozou ne constituent que les premières étapes des programmes d’aménagement de vallées. L’expérience du groupe Midnight Sun sera toujours d’un précieux secours pour le ministère de l’agriculture et les bailleurs de fonds